le ridicule ne tue pas, heureusement
Par louline, vendredi 30 novembre 2007 à 17:56 :: En Suède :: #142 :: rss
Tout à l'heure, je faisais un semblant de menage dans la maison car il semblerait que demain une nouvelle colloc débarque. Elle est passée se présenter mardi et je l'ai accueillie, comme de juste, en pyjama. Elle s'apelle Emily et est suédoise. Toujours est-il que voulant quand même lui montrer que je suis civilisée parfois, j'ai descendu les six sacs poubelles qui attendaient sur le balcon, fait un peu de rangement, et dans la lancée suis partie faire des courses.
Seulement voilà, au moment de partir, impossible de décadenasser mon vélo. J'ai depuis longtemps abandonné le cadenas qui se bouche dans le sable (souvenir, souvenir) parce que quand il gèle, plus moyen de l'ouvrir. J'utilise donc le cadenas interne de mon joli vélo. C'est une barre qui se met au travers de la roue arrière et qui s'ouvre et se ferme grace à une serrure sur le cadre. Tout ça pour dire que plus moyen d'ouvrir ce fichu truc. Après rapide investigation, je constate que la serrure a été forcée (j'habite un quartien dangereux, ne l'oublions pas). J'essayais desespérement de décoincer le mécanisme quand Ozan passa par là. Je lui resumai la situation en deux minutes, il essaya lui aussi, sans succès.
Nous partîmes alors, portant le vélo, à la station service, où un gars nous dit d'aller dans la zone industrielle. Là-bas, lui semblait-il, nous trouverions quelqu'un qui pourrait couper la barre bloquée. La mort dans l'âme à l'idée de faire emputer mon fidèle destrier, nous avons marché (sous la pluie, sinon ce n'est pas drôle) jusqu'à la zone industrielle. Nous vîmes trois jeunes en bleu de travail en train de fumer dehors. Nous y allâmes donc et de mon plus bel accent français, j'expliquai le problèmes. Les jeunes étaient en fait des apprentiEs en mécanique (ou quelque chose comme ça). L'une d'elles m'a pris les clés, et clic clac, le cadenas était ouvert. Vous savez ce que c'est, que de se sentir ridicule? Je vous passe le détail des trois gamines qui éclatent de rire, de nous, décomposés, bredouillant un "tack so mycket" et partant, avec la sensation d'être les deux plus grands imbéciles que le monde ait porté.
Cela étant dit, je suis quand même contente qu'on ait pas eu besoin de faire de mal à mon vélo. Désormais, j'irais le ranger dans le garage à vélo, à l'interieur. C'est plus galère, mais plus sur. Je profite aussi de ce post pour vous dire que je rentre en France pour les vacances, et que si d'aventures vous aviez envie de boire un vin chaud au marché de Noël, faites moi un petit signe. Pour les non-alsaciens, il n'est pas exclu que je passe quelque jours dans la capitale.
En attendant, préparez bien les fêtes !
Seulement voilà, au moment de partir, impossible de décadenasser mon vélo. J'ai depuis longtemps abandonné le cadenas qui se bouche dans le sable (souvenir, souvenir) parce que quand il gèle, plus moyen de l'ouvrir. J'utilise donc le cadenas interne de mon joli vélo. C'est une barre qui se met au travers de la roue arrière et qui s'ouvre et se ferme grace à une serrure sur le cadre. Tout ça pour dire que plus moyen d'ouvrir ce fichu truc. Après rapide investigation, je constate que la serrure a été forcée (j'habite un quartien dangereux, ne l'oublions pas). J'essayais desespérement de décoincer le mécanisme quand Ozan passa par là. Je lui resumai la situation en deux minutes, il essaya lui aussi, sans succès.
Nous partîmes alors, portant le vélo, à la station service, où un gars nous dit d'aller dans la zone industrielle. Là-bas, lui semblait-il, nous trouverions quelqu'un qui pourrait couper la barre bloquée. La mort dans l'âme à l'idée de faire emputer mon fidèle destrier, nous avons marché (sous la pluie, sinon ce n'est pas drôle) jusqu'à la zone industrielle. Nous vîmes trois jeunes en bleu de travail en train de fumer dehors. Nous y allâmes donc et de mon plus bel accent français, j'expliquai le problèmes. Les jeunes étaient en fait des apprentiEs en mécanique (ou quelque chose comme ça). L'une d'elles m'a pris les clés, et clic clac, le cadenas était ouvert. Vous savez ce que c'est, que de se sentir ridicule? Je vous passe le détail des trois gamines qui éclatent de rire, de nous, décomposés, bredouillant un "tack so mycket" et partant, avec la sensation d'être les deux plus grands imbéciles que le monde ait porté.
Cela étant dit, je suis quand même contente qu'on ait pas eu besoin de faire de mal à mon vélo. Désormais, j'irais le ranger dans le garage à vélo, à l'interieur. C'est plus galère, mais plus sur. Je profite aussi de ce post pour vous dire que je rentre en France pour les vacances, et que si d'aventures vous aviez envie de boire un vin chaud au marché de Noël, faites moi un petit signe. Pour les non-alsaciens, il n'est pas exclu que je passe quelque jours dans la capitale.
En attendant, préparez bien les fêtes !
Commentaires
1. Le samedi 1 décembre 2007 à 01:05, par Fred
2. Le samedi 1 décembre 2007 à 18:41, par Caro [ l'ancienne colloc' ]
3. Le dimanche 2 décembre 2007 à 13:06, par pascal
4. Le dimanche 2 décembre 2007 à 16:08, par vic
5. Le dimanche 2 décembre 2007 à 17:52, par Cécile
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