Les aventures de louline la croute

Les aventures de louline la croute

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samedi 16 janvier 2016

Où on revient

Vous l'avez peut-être constaté, mais ce blog a connu un passage difficile.

Il y a eu l'abandon. Puis des ennuis techniques. Et l'abandon, encore.

Heureusement, tout ceci est terminé. Louline-la-croûte.fr renaît de ses cendres, tel le Phénix.

Que s'est-il passé depuis 2013 ? Beaucoup de choses ! Du bricolage, du dessin, des voyages, des joies, quelques peines, beaucoup de crocoPik, et le temps qui passe beaucoup trop vite.

C'est donc trois ans plus tard que je vous souhaite, à nouveau, la bienvenue sur mon blog, et le meilleur pour 2016 qui commence à peine.

A bientôt !

samedi 16 mars 2013

Où on coud, coûte que coûte

Je te l’annonçai ici, ami lecteur, une nouvelle venue a rejoint le foyer. Suisse, jeune, lumineuse, efficace. J'ai nommé, ma nouvelle machine à coudre.

Désirée depuis longtemps, à force de pérégrinations sur Pinterest, d'ourlets à faire, de pantalons préférés défoncés, d'heures passées l'aiguille à la main pour les réparer. De perspective d'une garde-robe faite sur mesure. Unique. L'idée de la machine à coudre présentait donc un fort potentiel. Et, elle est arrivée.

Comme tu me suis depuis longtemps, petit lecteur, tu sais qu'au début d'une nouvelle monomanie, louline la croûte passe par une petite phase d’hystérie, qui ne dure pas forcément, mais quand même. Sache que dans ce cas là, cette phase a été quasiment immédiatement interrompue, par le cours de mise en marche de la machine. Parce qu'on a beau croire comme ça, qu'une machine à coudre, ça s'allume, et magiquement, ça se met à coudre par une opération du Saint-Esprit et de la Fée Electricité. Sauf que non.

Apprendre la couture, ça se mérite.

La petite dame en charge de m'introniser et de nous présenter, ma machine et moi, s'est rapidement rendue compte qu'on partait de zéro. Ce qui, de fait, était le cas. L'ajustement s'est fait au bout de cinq minutes, quand quarante deux termes techniques avaient été lancés, et que j'étais encore en train de traiter le troisième. Une fois que nous étions arrivés sur la même longueur d'ondes, il a quand même fallu s'envoyer tout le technique. Mais l'enthousiasme était là. Le changement de canettes, de pied, d'aiguille, ont été apprivoisés, et nous sommes parties, ma machine et moi, conquérir le monde dans un grand rire démoniaque.

Puis, il a fallu refaire tout ce qu'on avait fait avec la dame, à la maison. Seule. Et là, petit lecteur, grands moments de solitudes, je t'assure. Forte d'une obstination digne des des plus grands, j'ai surmonté avec brio l'épreuve du premier changement de canette en solitaire. Avec un chrono de quarante-cinq minutes certes, mais exécuté avec succès. L'opération a été répétée depuis, avec une amélioration constante du temps d’exécution.

Là tu te dis, elle est bien gentille de nous raconter qu'elle ne pige que dalle en technique, mais qu'en est-il sorti? D'ailleurs en est-il sorti quelque chose?

Excellente question.

Car oui, il y a eu production. Timide production, mais production quand même.

Pour commencer, j'ai transformé un tee-shirt à manches longues, en tee-shirt à manche courte. Easy. Sauf que contrairement aux apparences, à l'instar du découpage, la couture droite n'est pas innée. Surtout pas chez moi, qui suis complètement montée à l'envers. Donc, mes premières coutures sont de travioles.

Mais j'y travaille.

Pour me faire la main, je me suis lancée dans de l'ouvrage facile, à savoir un chèche et un sac. Là aussi, beaucoup d'enthousiasme, beaucoup d'entrain, et beaucoup de galères. Le résultat en images.




En tant que créatrice de ces pièces, je suis partagée entre l'immense fierté d'avoir produit quelque chose de mes mains, et le résultat final qui est acceptable mais, quand même, largement perfectible.

Pour la suite, demeurent encore plein de projets secrets dans les cartons qui n'attendent plus que je m'y mette. On en reparlera, le moment voulu.

Je vous laisse avec Maissiat, chanteuse talentueuse s'il en est. Elle avait sorti un EP il y a fort longtemps, avec cinq morceaux complètement envoûtants. Tout récemment, elle a sorti son premier album, qui tient réellement les promesses que nous avait fait son premier opus. C'est doux, mystérieux, puissant et riche. Le genre d'artiste qui arrive directement dans le top 5 émotionnel. Ma chanson toute préférée :
: Le départ

A bientôt !

lundi 14 janvier 2013

Où il est tard...

Mais qu'importe.

En attaquant ce billet, plus précisément en en choisissant le titre, je réalisai plusieurs choses.

La première était, qu'entre mon précédent post de bonne année, et celui là, il n'y en a pas eu beaucoup. Trois articles pour l'année. Une misère. Mon plus mauvais score depuis l'ouverture de ce blog. Je ne tiens pas de statistiques, mais avec trois posts, cette année ce trouve en dernière position. C'est moche.

Ce qui ne diminue pas en revanche, c'est toi, ami lecteur, tel a été mon second constat. Tu continues à venir me rendre visite régulièrement. Parfois même tu me fais des compliments, ici, sur facebook, où même dans la vraie vie. Tu es là, tu me suis, parfois même depuis moultes années. Car le temps qui passe n'épargnant rien, ni personne, ce blog a fièrement fêté ses six ans en 2012. Le temps passe donc, toi, ami lecteur, tu restes, et pour ça, je t'en remercie du fin fond de mon coeur.

Tout ça pour dire, que, peu d'articles, à l'image d'une année chargée, pas toujours drôle, voire même ponctuellement carrément compliquée. Mais riche de nouveaux enseignements, de nouvelles expériences, de gens présents dans les bons et les mauvais moments, d'opportunités, de renouveau en matière de création, de chemin parcouru.

Et sans vouloir dévoiler en avance la saison 2013 de la vie trépidante de Louline la croûte, une prochaine acquisition risque de donner un sérieux coup de fouet à ces lieux. Car, oui, la semaine prochaine, une machine à coudre vient rejoindre le nid. Et je peux vous dire que ma garde-robe va en prendre un sacré coup. Et il conviendra de s'extasier sur mes réalisations en faisant des "ohhhhhh" et des "aaahhhhhhh", au moins pour me faire plaisir. En attendant :

Je vous laisse avec Random Recipe dont l'album a été mon coup de cœur 2012.


Le meilleur pour vous et vos proches pour 2013 et à tout bientôt pour de nouvelles aventures !

lundi 19 novembre 2012

Où le changement, c'est vraiment maintenant

Et le changement, ça prend du temps.

Tu dois le savoir, ami lecteur, quand tu lances un grand projet, il se passe une longue période d'incubation, où les choses se mettent en place mais concrètement rien ne se passe. Tu sais l'histoire de la graine que tu plantes, et que l'arbre, avant d'être un arbre, commence par être une feuille, puis une tige, puis une plus grosse tige, des branches arrivent, suivies elles-même de feuilles. Puis l'arbre est devenu un arbre. Entre temps, il s'est écoulé des années.

Sauf que parfois, c'est frustrant. L'apprenti jardinier, une fois la terre retournée, la bazar planté et arrosé. Il s'assoit. Il attend. Il est impatient. Alors il s'occupe. Il va planter des petites fleurs, parce que c'est joli et que ça pousse plus vite, il va acheter des bonbons, parce que les fleurs c'est périssable. Il enlève les mauvaises herbes. Il réfléchit à la cabane qu'il va faire dans l'arbre. A la couleur de la balançoire qu'il va accrocher.

Bref, long story short, ici, de grandes choses se mettent en place. En attendant, une lubie a de nouveau frappée Louline la croûte de plein fouet. Le genre de monomanie dévorante qui s'est pointée avec l'été, et qui s'achève doucement avec l'arrivée de l'hiver. J'ai nommé les cadres.
Les cadres, oui tu as bien lu. Tout a commencé par une grosse envie de changement. Après quatre ans dans le même nid, la décoration méritait une petite mise à jour. Au même moment, la découverte de Pinterest, n'a rien arrangé.

Pinterest, c'est le site de la ménagère américaine de moins de cinquante ans. Elle a du temps. Alors elle décore sa maison. Après quelques semaines à browser le site, j'ai eu envie d'une machine à coudre, d'une maison blanche et d'un broyeur. Finalement, j'ai décidé de commencer petit. Avec les cadres, donc.

L'été étant la période des brocantes, vides-greniers et autres marchés aux puces, ma soif de cadre a été étanchée. En plus du plaisir de la chasse, il y a eu toutes les anecdotes racontées par les gens qui se débarrassaient de leurs cadres. Et tu le croiras ou pas, mais on a bien rigolé. Vieux cadres acquis, donc, le dimanche au soleil, complétés par une série de cadres Ikékés customisés. Les idées ont fusé. Recyclage de tee-shirt, tableau à craie, cartes à jouer. Tout y est passé. Des images.





Et il n'y a pas tout. Du coup, ça a été l'occasion de refaire tout un pan du salon. Hier, le dernier cadre a été accroché, et ça envoie du bois. Méchamment.

Sinon, parmi les nouveautés qui s'installent, un nouveau projet vient de voir le jour. Ça s'appelle l'oeil de paon.

L'oeil de paon, mais qu'est ce que c'est, me diras-tu, curieux petit lecteur. Il s'agit de deux demoiselles qui se sont lancées dans la promotion de jeunes artistes en leur permettant de vendre leurs œuvres via le grand Internet international. L'idée de base est donc déjà assez sympa. Là où ça devient carrément de la balle, baby, c'est que j'ai l'insigne honneur de faire partie de ce projet fantastique. En effet, le hasard (et un petit coup de main sympa) m'a fait croiser les bonnes personnes au bon moment. Et maintenant Louline la croûte vend sa vie, son œuvre, pour le plus grand bonheur de tous. Et surtout le sien, soyons honnête. N'hésitez pas à visiter l’œil du paon, jeter un œil sur le travail exposé, donner votre avis, commander vos cadeaux de Noël, refaire la déco de votre maison. Et diffuser au plus grand nombre.

Je vous laisse avec le dernier album de The Kills. On a beaucoup sautillé sur leurs précédents albums, et celui là ne déroge pas à la règle. De la bonne musique, ça bouge, ça émeut. Une voix troublante.

: The last Goodbye

A bientôt pour de nouvelles aventures !

dimanche 3 juin 2012

Où ça grave, grave

Non, ce blog n'est pas mort. Sa propriétaire non plus. C'est juste que le temps qui court, court, nous rend sérieux. Voire même un peu paresseux. Ça ne dessine plus beaucoup par ici, les carnets prennent la poussière, les stylos dorment dans leurs capuchons. Et le blog hiberne.

Heureusement, le printemps est arrivé. Dans l'absolu, bien sûr, avec le soleil, les fleurs, les petits oiseaux. Mais aussi artistiquement, sous la forme d'une lubie.

Je ne sais pas si toi, petit lecteur, tu es sujet aux lubies. En tout cas, sache que, périodiquement, une lubie frappe louline la croûte de plein fouet. C'est ce qui est arrivé la semaine dernière. Arrivant de nulle part, une envie de linogravure a débarqué. Un soir, vers vingt-trois heures.

Pour te résumer le concept en deux mots, la linogravure consiste à dessiner sur un morceau de lino, oui oui, ce truc immonde qui recouvre le sol de ton salon parce que ton propriétaire n'a aucun goût, à dessiner donc sur un bout de lino, puis évider les traits de ton dessin avec un outil qui pique. Puis recouvrir ta plaque de lino de peinture, et appliquer une feuille de papier sur la peinture. Et, magie, magie, le dessin apparaît sur la feuille, avec un rendu de malade et la possibilité de reproduire le phénomène à l'infini. Voilà pour la théorie. Easy peasy, finger in da nose, se dit la novice.

Sauf que non.

Premier écueil, où trouver du lino, au milieu de la nuit? Vivant dans le luxe sur du carrelage et du parquet, l'option "découpage du par-terre" tombe à l'eau. Louline la croûte étant têtue comme une mule dotée d'une forte imagination, une tentative a été faite sur du carton avec de l'évidage au tournevis plat. Inutile de préciser que l'opération s'est révélée être un échec complet.

Qu'à cela ne tienne, une virée dans un magasin spécialisé s'est organisée dans le but d’acquérir le matériel adéquat. A savoir : du lino, une gouge et de la peinture.
La gouge, en plus de porter un nom tout à fait délicieux, on dirait un légume exotique, la gouge, donc, est un outil tout à fait admirable. Un manche en bois muni de petites têtes en U, interchangeables, de plusieurs tailles. C'est ce petit objet qui creuse le lino. Gracieux et esthétique, on se demande comment on a pu vivre vingt-neuf ans sans.

Équipée, super motivée, l'atelier linogravure a commencé. Et là, ami lecteur, le bonheur à l'état pur. Aux premiers copeaux de lino qui s'envolent, on ressent le plaisir de quand on pèle la peau sur un coup de soleil. Le même. Tout pareil. Jusqu'au moment, où la bien-nommée gouge ripe et vient se planter dans la main qui tient le bout de lino. On réalise brusquement que, l'air de rien, la peau est quand même nettement moins épaisse que le lino. Et que donc, aïe. D'un coup, la gouge se révèle plus animal sauvage que légume exotique. Tant pis, on continue. Trois pansements, un demi-litre de désinfectant plus tard, la plaque est gravée. La fierté l'emporte sur le sang versé.

Non sans un brin d'excitation, l'étape de badigeonnage de la peinture commence, puis le moment de vérité, l'impression sur papier. Le grand frisson. Au final, le résultat est plutôt sympathique. Pas parfait évidemment, parce que bon, c'est la première fois et qu'il y a des trucs auxquels on a pas forcément pensé. Le texte écrit ressort à l'envers (ah ben, oui, tiens, c'est logique), le dessin était chouette initialement, mais après le passage de la gouge sauvage, ça ne ressort pas pareil. Forcement, un trait ripé par ici, un trait trop épais par là, un petit passage dans le pouce, il y a encore du chemin à parcourir pour arriver au résultat escompté.

Malgré tout, résultat positif. En plus du petit côté manuel, quand c'est bien fait (comme ici), le rendu est vraiment très très chouette. La gouge et ses copeaux ont un petit côté très esthétique également. Des images.





Je vous fait grâce de mes mains en lambeaux. Ce n'est pas beau à voir.

On se quitte en musique avec un gros coup de cœur. Elle s'appelle Pamela Hute. Il y a quelques mois, j'avais complètement craqué sur son premier album répondant au doux nom de "Turtle tales from overseas". Il avait tourné sans interruption dans mes oreilles, en mode mono-maniaque. Du bon rock, des mélodies qui tournent, une voix qui envoie. Un ou deux morceaux tranquilles pour équilibrer le tout. L'album parfait. Début d'année, un EP est sorti, et le Bandit m'a rattrapé. J'ai replongé. Un extrait.

: Just like this

A bientôt pour, peut-être, une nouvelle grande aventure qui commence. A suivre.

mercredi 4 janvier 2012

Et surtout la santé

Eh oui, encore une.

Une année de plus est passée. A la vitesse de la lumière. Et tant mieux. Parce que je dirais qu'à l’échelle de ma petite vie, 2011 ne figure pas dans le top 5 des années de l’éclate. Sans rentrer trop les détails, louline la croûte n'a pas été trop triste d'attaquer 2012 et de laisser plein de choses en 2011. Rassure-toi petit lecteur, il s'est quand même passé des choses plutôt sympas, de la bonne lecture, de bons concerts, des vrais amis qui étaient présents dans la tempête, des créations artistiques étonnantes, quelques voyages, mon neveu et sa coupe de punk. De nouvelles rencontres.

Quoi qu'il arrive, quelque soit le déroulement de l'année, il y a toujours les réjouissances de fin d'année qui permettent de clore l'année en beauté. On mange bien. On boit du vin chaud. Et quand on est vraiment très chanceux, on se retrouve en famille le soir de Noël. Et là, grosse marrade. Si ton année a été bien, tu es indulgent, si par contre elle a été pourrie, tu te dis que finalement, on reste dans le même registre de bout en bout. J'exagère un peu, parce que finalement, c'était chouette de revoir les cousines qu'on ne voit pas souvent. On a finalement bien rigolé. Mais bon, pour le reste, la sagesse populaire dit qu'on ne choisit pas sa famille. Pour vous messieurs-dames : la magie de Noël.

Je vous quitte en musique évidemment. C'est l'album coup de coeur de 2011 : Both ways open jaws de The do. Leur deuxième album qui est une petite merveille. Le concert qui a suivi la sortie de cet opus a été sûrement le meilleur de l'année également. Vraiment, ça envoie du pâté. La musique soignée, les textes parfaits, leur énergie sur scène. La chanteuse du groupe belle comme un cœur (ce qui ne gâche rien). Le morceau sélectionné s'appelle Dust it off, ce n'est pas le plus pêchu mais je l'écoute pas mal ces derniers temps. Les paroles méritent qu'on les écoute.



Et bien sur, bonne année à vous tous, les gens, qui passez sur mon blog, occasionnellement ou régulièrement, vos petits mots me font toujours plaisir. Je vous souhaite à tous le meilleur pour 2012, du bonheur, de l'épanouissement, des bonbons, du soleil, et tout ce qui va avec. A bientôt

samedi 10 décembre 2011

Où on dessine à nouveau

Oui, ami lecteur, c'est arrivé.

Plusieurs choses en fait. Tout d'abord, les vacances. Elles sont arrivées et sont déjà à moitié écoulées. Le temps passé a été mis à contribution pour tout un tas de choses aussi intéressantes que diverses et variées. Sans rentrer dans le détail, il y a eu réconciliation avec mon carnet de croquis. Pas que je ne dessinais plus, non, mais cela faisait un bout de temps que louline la croûte ne s'était pas frottée à un peu de BD.

Il restait dans un coin, un projet du cours de dessin qui n'avait jamais été finalisé. En gros, notre cher prof nous avait donné une série de phrases, il fallait en choisir une et en faire une petite BD. Facile, me diriez-vous. Sauf que non. La liste était une enfilade coloré de citations diverses et variées. Elles étaient dix. Toutes très intéressantes, toutes potentiellement exploitables. Mais, écueil de taille, avoir des idées est une chose, les dessiner, une autre. Nous sommes d'accord qu'avec mes petits mickeys, je peux au maximum raconter des petites aventures de baignoire bouchée. Certainement pas faire une BD sur le thème de Tous les enfants sont des miroirs de la mort.

Tout ça pour dire qu'au final, mon choix s'était finalement porté sur Des hommes seuls et usés. La grosse marrade quoi. Ce soir là, le crayonné avait été fait pour la plupart des dessins, et puis le cours s'est arrêté. Et puis c'était la fin de l'année. Et puis le temps a enterré mes hommes seuls et usés. Ainsi que le carnet où ils étaient.

Jusqu'à donc, cette semaine. Carnet retrouvé, BD terminée. Car il n'y a rien de plus triste qu'un travail inachevé. Donc pour vous, en exclusivité, Mesdames et messieurs, de la joie et de la bonne humeur :des hommes seuls et usés.

Je vous quitte en musique comme à l'accoutumé, avec le nouvel album de Mansfield Tya. Oui tu as bien lu, petit lecteur, il y a eu nouvel album, pré-commande, hystérie de l'attente, hystérie à réception, hystérie à première écoute. Hystérie à la première utilisation du sac aux couleurs de l'album. Nyx de son petit nom, on y retrouve de la musique un peu plus conceptuelle que dans les albums précédents, plus arrangée, moins intimiste mais on se laisse absorber par cet ovni avec plaisir. On en redemande. Un extrait. Le plus gai, évidemment.

: XOXO

A bientôt les cocos.

vendredi 28 octobre 2011

L en concert

On peut le dire maintenant, l'hiver est arrivé.

Tu le sais, petit lecteur, car, comme les autres tu es en train de renifler lamentablement ou de cracher un poumon sur ton clavier. Parce que justement, l'hiver est arrivé. Sans passer par l'automne. Et que tu as pris froid. En même temps, ça se comprends. Ici, dans le Grand Est, une semaine il fait trente-cinq degrés l'après-midi, et bam, trois jours après, le matin il fait zéro. Ça ne marche pas dans l'autre sens. Une fois qu'il fait zéro le matin, t'en prends pour cinq mois, au bas mot.

Donc les vacances sont finies, il fait froid, et ca gratte dans la gorge. Sans parler du moral qui reste au chaud dans les chaussettes.

Heureusement, qu'il y a des armes efficaces pour lutter contre tous ces maux. On ressort les doudounes, les gants, les bonnets. On se prépare avec délectation "la couche d'hiver" naturelle à coup de chocolats chauds, de gâteaux et de raclettes. Voire de grog, histoire de faire d'une pierre, deux coups.
Pour le moral, un des meilleurs remède existant reste de rallier une salle de concert. Tout d'abord, parce qu'il y fait chaud, ce qui n'est pas négligeable par ces temps glacés. Et puis aussi parce qu'on va voir et écouter quelqu'un qu'on aime. Parfois même qu'on adore.

C'est donc ce que louline la croute fait, ces derniers temps. Il y a eu Bertrand Belin, qui m'a totalement conquise, l'étant déjà pourtant en arrivant. Et puis, il y a eu LE concert attendu comme le messie. Celui dont on a entendu parlé en janvier, et qui a été inscrit en lettres de sang (et j'exagère à peine) dans l'agenda. Le concert dont on a le billet depuis longtemps et qu'on a tellement attendu que le jour arrivant, on y croit pas.

Bref, je suis allée voir L.

Raphaële Lannadère de son vrai nom. Toi qui suit mon blog assidument, ami lecteur, tu as déjà entendu parler d'elle ici. Pour les autres, je résume : L est une chanteuse française bourrée de talent avec une voix magnifique, des textes qui ne le sont pas moins et une musique impeccable. On était sur son EP pendant plusieurs mois à attendre religieusement son album. Puis l'album est arrivé ("Initiale" qu'il s'appelle). Et, quel bonheur, mes amis. Je pourrais parler de l'émotion suscitée par cette musique. Ce qui a été partagé autour de cet album. L'écho qu'il a eu en moi. L'attente du concert.

Cette attente qui a été récompensée. C'était un concert parfait. On a ri, on a pleuré, on a écouté les chansons qu'on connait mais qui prennent une autre dimension, chantées devant nous. Pour nous. Il y a eu de chouettes reprises. Le joli sourire de la chanteuse. Et quelques photos, prises, les mains tremblantes d'émotion.



D'autres ici.

Je vous laisse avec deux morceaux, un de Bertrand Belin (parce qu'on ne se lasse pas), et un de L. Tout en vous encourageant à aller écouter leurs albums, et aller les voir en concert, parce que vous ne le regretterez pas.

: Bertrand Belin : vertige horizontal

L : Mescaline.

A bientôt les zamis.

lundi 26 septembre 2011

Le ciel, le soleil...

... Et la mer !

Mais oui, c'était les vacances. Attention, petit lecteur, ne te méprends pas, ce n'est pas parce que mon post précédent parle de voyage au Canada et que celui là va parler d'une autre escapade à l'étranger, qu'il faut en déduire que louline la croûte tire au flanc. Point du tout. Et d'ailleurs, c'est bien là toute la problématique, pas de temps, pas de blog. Et pas de lecture pour perdre son temps au travail, pour toi, donc, ami lecteur. De toutes façons, je ne me fais pas de soucis pour toi, en juillet/aout, tu as du avoir beaucoup mieux à faire, comme patauger dans la gadoue avec tes bottes en caoutchouc.

Bref, comme disait Pépin. La destination était, une fois n'est pas coutume, Israël. Pour une semaine de soleil et de plage, attendu que les mois de juillet et d'aout ont été à peu près l'enfer sur terre. En gros. Avec la chaleur en moins. L'enfer, sous la pluie de novembre. Tu vois le tableau, je ne te fais pas de dessin.

L'avantage de partir loin, comme ça, c'est qu'on peut prendre l'avion. Et l'avion, ça, c'est génial. Même le low cost, ca reste fun. Les contrôles de sécurité qui parfois te réservent des surprises impliquant des dames gantées très entreprenantes, les questions très originales ("oui c'est moi qui ait fait ma valise, non je n'ai pas emmené d'armes et d'explosifs, c'était vingt kilos maximum"), et surtout, l'avion en lui même. Le décollage, l'atterissage, les virages, les trous d'airs, les perturbations.

Les perturbations, parlons-en. Au retour, alors que tout se passait tranquillement, tout d'un coup l'avion se transforme en panier à salade. Une fois. Deux fois. Tiens, ca dure.

Au bout de deux minutes, le voyant lumineux s'allume, attachons les ceintures, interdiction d'aller aux toilettes, les boissons chaudes ne sont plus servies. J'attribue 10 en note artistique, et tout mon respect, à l'hôtesse de l'air qui traverse l'avion-shaker, en courant, sur des talons aiguilles d'une hauteur indécente.

Au bout de cinq minutes, j'arrête de dessiner : le dernier trait commencé sur le papier se termine à deux centimètres de la main de mon voisin. Inutile d'insister. D'autant qu'il n'a pas l'air branché body art.

Au bout de dix minutes, était-ce vraiment raisonnable de faire un petit déjeuner et un déjeuner si copieux avant de monter à bord? Les pitots au fromage et le café mélangés aux raisins commencent à manifester sévèrement au fond de mon estomac.

Note personnelle à la quinzième minutes, la salade cuite sera-t-elle aussi épicée au retour qu'à l'aller? Tiens d'ailleurs, sur des low costs, tu as aussi le sac à vomi? Par pitié, dites moi que oui.

Seize minutes, le sachet est bien là, mais il est en papier, qui est l'abruti qui a eu cette idée de génie? Le papier, depuis quand ca résiste à l'humidité?

La dix-huitième minute me rappelle les parc d'attractions, quand l'avion nous fait une secousse latérale genre grand huit. Sauf qu'on est quand même vachement loin du sol. Mais carrément loin. Non, je ne panique pas, je ne panique pas, je ne panique pas.

Là, c'est le moment, où pour me rassurer, j'ai commencé à énumérer mentalement toutes les raisons pour lesquelles l'avion n'avait pas le droit de s'écraser maintenant.

Pour me rassurer, et penser à autre chose qu'à la révolution gastrique qui faisait rage à l'intérieur. Des raisons, vite, alors, je n'ai pas encore publié de bande-dessinée, et et et, mes plantes vertes n'ont pas eu d'eau depuis une semaine, et parce qu'on m'attend quelque part dans pas longtemps et que j'ai hâte, et parce que sinon personne ne verra que j'ai bronzé. Et parce qu'on est pas au dessus de la mer, on pourrait même pas mettre les gilets jaunes à accrocher comme ceci et à ne gonfler qu'en dehors de l'appareil.

Ma voisine m'a jeté un coup d'œil et a du sentir quelque chose parce qu'elle m'a demandé si tout allait bien. "Evry-singse-faïne", lui ai-je dit d'un air assuré. Tellement assuré qu'elle m'a demandé si j'étais bien sure. Du coup je me suis sentie obligé de lui dire qu'en fait, en vrai, j'avais quand même un peu peur. J'ai failli rajouter qu'en plus, je devais encore me faire un casque à vélo à cornes, et que donc il était interdit que l'avion s'écrase. Mais bon, j'ai limité au strict minimum les échanges pour éviter de pleurer. Ou de vomir. Ou les deux. Un peu de dignité.

Au final, nous en sommes sortis indemnes. Et soulagés. Quoi qu'un peu barbouillés.

Comme je sens bien que ça te passionne mes histoires et que tu as déjà la souris prête à cliquer pour fermer l'onglet pour repartir faire quelque chose constructif de ta vie, c'est maintenant que j'annonce l'heure de la récré : les photos. Pour toi, petit lecteur, voici quelques images de Tel-Aviv :

Grenade

SunsetMedSea

Through_the_wall

Mannequins

Tag



En tout cas, hormis le vol retour, le voyage était chouette. Il a fait très beau, et on a alterné plage, grasses matinées et quelques visites quand même. De bonnes réserves de soleil et de repos pour attaquer l'automne du bon pied.

On se quitte en musique, pour ne pas changer. Aujourd'hui, c'est Pierre Lapointe, un québécois poétique et musical. A écouter absolument.

: au 27-100 rue des Partances

je reviens bientôt, promis juré. A plus les gens.

mercredi 6 juillet 2011

Homard m'a tuer

Peu de nouvelles, pour changer, mais cette fois, j'ai un billet d'excuse. C'était les vacances. Et les vacances c'est sacré. Surtout celles-là. Profitant de deux belles grandes semaines, louline la croûte a sauté dans un avion direction le Canada. Ô joie.

Ne t'inquiète pas, petit lecteur, tu n'auras pas la projections des six-cents photos et quelques qui ont été prises durant le périple, mais tu ne couperas pas à plusieurs posts où on te parlera de comment vivent nos amis outre-Atlantique. Pour le premier, celui que tu es en train de lire, bravo, tu suis, pour le premier, disais-je il est nécessaire de resituer le contexte.

Le Canada n'était pas un hasard. Là-bas se sont installés Aurélie, voisine de dorm en Corée et son boby. Pour les vieux habitués de la maison, tu en as déjà entendu parler, pour les autres, tu auras un aperçu par ici. Ne me remercie pas Aurélie, je ne me lasse pas de ces photos.

Tout ça pour dire, qu'à quatre que nous étions, nous avons décidé de louer une voiture pour aller passer un week-end à Boston. Chose que nous fîmes. Je passe les détails techniques pour arriver à ce qui nous intéresse, le moment où il a été décidé d'aller manger du homard. Ayant grandi en Alsace, tu te doutes bien, petit lecteur, que ce n'est pas la spécialité locale. A part de la bisque en boite, l'expérience avait été, somme toute, limité.

Donc on y va. On s'installe et déjà, rien que le set de table, il t'annonce la couleur.



Après avoir commandé, on commence à potasser le sourcil inquiet. Parce que bon, c'est la première fois, et, en un rapide coup d'œil alentour, laisse présager que le combat risque d'être difficile. Alors que j'étais en train de me rappeler avec effroi que le dépiautage des crevettes me soulève le cœur, notre serveur, hilare devant nos mines déconfites, vient nous mettre des grandes bavettes en plastique.

Bon bon bon.

Puis il nous ramène, les armes, des munitions, puis l'ennemi.




Bonjouuuuuur.

Voilà. A l'attaque. Mais par où commencer? Alors évidemment la procédure se trouve sous nos dix assiettes, et bien sur impossible de se souvenir par où il fallait commencer. On écoute alors nos hôtes, grands habitués s'il en est, nous donner des conseils. Couper l'articulation de la patte? Ah. Comment ça "tire plus fort"? Bon. Avant de pouvoir sortir toute la pince en un seul morceau, j'essaie d'abord de rester, moi même en une pièce.
Parce que comme je le craignais, le combat est déloyal. La carcasse du homard, ça fait mal aux mains, et on a beau être des mammifères, personnellement, l'idée du dépeçage à coup de pince/couteau, me paraissait un rien barbare. Et puis, comme il faisait faim, et qu'il était hors de question de se faire humilier par un homard mort, j'ai attaqué.

Très vite, on a compris l'usage de la bavette. Mes voisins d'en face qui n'avaient pas pris de homard, ont fait remarqué à juste titre qu'eux aussi en auraient bien eu besoin. Non, parce que je vous le dis, c'est impossible de manger ça sans repeindre la pièce, du sol au plafond. Ça a été le massacre. Mais la sagesse populaire a bien raison : "la faim justifie les moyens". Après la bagarre, quand on arrive à la chaire de la bête, on est bien content. Et puis on se prend au jeu. A la fin du repas on aurait bien continué, juste parce que c'est l'fun. Comme ils disent.

Avec le bazar, on reçoit un rince-doigt. Pour après. Alors qu'en réalité on aurait plus besoin d'une douche au napalm des pieds à la tête, parce qu'une fois l'odeur du homard sur soi, c'est jusqu'à la prochaine douche. Tu peux te laver les mains, les bras, le visage, il n'y a rien à faire. Tu as l'impression d'être toi même un gros homard géant, et tu te prends à éviter les pinces qui trainent.

Au final, veni, vidi, vici.



J'ai bien aimé le côté ludique, le fait que pour une fois, au resto, tu peux manger comme un porc sans t'attirer des regards désapprobateurs. Une question me tarabuste cependant. Quand Madame Nadine de Rothschild reçoit à demeure, et qu'elle fait du homard. Qu'est-ce-qu'elle fait? Elle sort les bavettes en fil s'écosse, les pinces en argent et on s'arrose? Y-a-t-il une manière fine et distinguée de venir à bout de ces crustacés? Pas que ça me déplaise de manger salement, mais que faire si un jour, on est amené à devoir manger ça proprement? Si tu le sais, ami lecteur, éclaire ma lanterne. Quelle est ta technique secrète pour ne pas ressembler à ton ancêtre chef de tribu, pendant que tu manges ton bestiau ?

Il y aura encore un post alimentaire plus axé Canada qui va arriver prochainement.

En attendant, je vous quitte avec un extrait tiré d'un album qui figure d'ores et déjà dans mon top 1 pour cette année. Il s'agit d'Initiale de L. En deux mots, une jolie voix, des textes travaillés et de la musique à tomber. Pas étonnant, la demoiselle fricote avec Babx qui a posé sa patte sur cette album. Bref, on kiffe la vaïbe avec force.

: Pareil

A bientôt les amis

lundi 2 mai 2011

Où on voit Juliette

Ca devient lassant de le dire à chaque fois, mais je n'ai pas le temps. D'aucun dirait que je ne prends pas le temps, toujours est-il que le résultat est le même. Ce blog est un désert. Sans oasis. Ou alors si, un petit post par-ci par-là, tout les mois. Pour montrer que je pense quand même à toi, ami lecteur.

Bref.

Tu seras ravi d'apprendre que le week-end dernier, c'était la fête au village. Fête non point en rapport avec la fête du travail, car qu'il soit dit que, moi vivante, jamais je ne fêterai le travail un dimanche. C'est contraire à ma religion et à mes convictions politiques. Non, la raison du tourbillon d'euphorie et d'enthousiasme (où d'hystérie c'est selon) a été causé par la venue de Juliette en Alsace.

Toi, lecteur, qui me suit depuis longtemps, tu sais. Pas que je suis hystérique, enfin si, ça tu le sais aussi, mais ce que représente un concert de Juliette pour louline la croûte.

En général, la préparation commence assez tôt et en plusieurs étapes. Le première, septembre, la programmation culturelle de l'année. Premier feuilleté du catalogue, une page arrachée, une danse sur un meuble au choix, ponctuée par des cris perçants et des bribes de phrases incompréhensibles. Il y aura un concert au programme cette année.

Souvent, à ce moment là démarre la phase deux qui peut durer longtemps : l'attente du nouvel album. Cette phase est graduelle, après avoir répété à tous les gens aux alentours, et plusieurs fois (par jours), que Juliette va sortir un album, l'entourage devient une sorte de monstre hargneux qui ne laisse plus finir les phrases qui commencent par "ehh au fait, je t'ai dit que Ju..." et va se montrer très irritable à l'évocation du dit album ou de la dite Juliette. C'est là que le (ou la, en l'occurrence) fan s'enfonce dans le mutisme et se jette sur Internet en quête d'infos confidentielles sur la future sortie, qui ne seront pas communiquées aux proches attendu que ces derniers sont une bande de rabat-joie qui ne sait pas se réjouir.

La phase deux se finit le matin du jour où sort l'album et que, quoi qu'il arrive, la première chose de la journée faite, après le café, sera l'achat du CD. S'ensuit la phase de préparation au concert, en écoutant l'album en boucle, jusqu'à le connaitre par cœur. Puis de vieux albums, puis re-le nouveau, l'épluchage de la presse pour voir ce qui se dit, les potins sur les forums. Et l'attente du concert.

La phase de préparation finit le jour du concert. Plus précisément, deux heures avant, quand on commence à attendre devant la porte de la salle de concert fermé. Là, en général, c'est le moment le plus dur. Parce qu'on a jamais été aussi proche du concert, mais qu'il reste deux heures. Parce qu'on se fait moquer par l'Amour qui est venue pour faire plaisir, qui n'a jamais été deux heures en avance à un concert, se passant salle des fêtes à Schiltigheim qui plus est, et qui n'a jamais vu louline la croûte éprouvant un désir de ponctualité. Dur, on vous dit. Mais pas trop en fait, parce qu'agglomérés devant les portes, on retrouve les autres fans. Et on se raconte des histoires. On compare nos palmarès. Troisième concert? Pffff, c'est mon sixième, moi madame ! Le lapin rose? Il me semble que c'était en 2008? Ah oui, la tenue de cuir, c'était l'année d'avant. Les profanes présents ne disent rien mais commencent à s'inquiéter sérieusement.

Et puis les portes s'ouvrent. La guerre commence. Le premier rang ou rien. Quitte à briser des os. On s'installe, le concert COMMENCE ! !

Comme toujours, deux minutes après le début, c'est la fin. Mais on a ri, on a chanté, des photos ont été prises, on a envie que ca dure plus longtemps mais c'était quand même trop bien. Évidemment, l'Amour venue sans trop connaître ressort avec un sourire de Joker et avoue avoir bien aimé. La soirée parfaite par excellence.

Juliette nous a chanté ses nouvelles chansons, des très vieilles, des reprises, des qu'on connait pas (futur album, ouiiiiiiiiiiiii) et nous a fait beaucoup rigoler. J'avais moyennement accroché le tout dernier album "no parano", puis je me suis un peu réconciliée quelque temps avant le concert, qui a achevé de me faire adorer cette album, comme les autres. Tout ça pour te dire, petit lecteur, qu'aujourd'hui, foin de BD, voici des photos du concert. Prises dans la douleur parce qu'entièrement en mode manuel sur mon gros appareil de kéké. Oui, je mérite toute ton admiration.

JulietteSchilig#1

JulietteSchilig#2

JulietteSchilig#3

JulietteSchilig#6

JulietteSchilig#5

JulietteSchilig#4

Je vous quitte en musique avec, surprise, surprise, un extrait de "No Parano" de Juliette. Comment ça monomaniaque?

: Madrigal moderne

A bientôt les cocos !

dimanche 20 mars 2011

Où le temps nous manque

Le temps manque. C'est un fait.

Ca ne veut pas dire qu'il ne se passe rien. Louline la croûte vit des aventures palpitantes. Entre le dur labeur, le deuxième labeur à côté pour la gloire, le sport, le dessin, les amis, les amours, les emmerdes, pas le temps de s'ennuyer. Ni même de faire un post sur mon blog.

Je vous livre donc ce soir, ma dernière production du cours de dessin. Entre l'avant derniere et celui là, je dois avouer qu'il y en a eu un qui a eu raison de moi et que je n'ai pas fini. Honte sur moi, mais pour ma défense c'était trooooop difficile, et la neige elle est trooooop molle. Un sujet purement graphique, que je n'ai fait qu'à moitié, découragée par tout le travail qu'il me reste à faire pour pouvoir un jour dire d'un air assuré : "ah, oui, moi je sais dessiner".

Le sujet suivant, donc, parlait strip, alors tout de suite, je me suis sentie dans mon élément. En gros, il fallait réaliser des strips de trois cases, en travail collectif sur le mode du cadavre exquis. Je dessine une image, et je passe à mon voisin. Les résultats ont été triés, puis nous avons du, chacun, nous en approprier un et le refaire en l'améliorant. L'objet de mon choix était une histoire à base de loup et de mouton, qui finit bien. Améliorée et retapée, voici pour vous, messieurs et mesdames, en exclusivité : qui craint le grand méchant loup?

Je vous quitte avec le petit coup de coeur du moment, June & Lula. Deux petites nanas, de la musique pêchue, et des rythmes entrainants. Rien de tel pour commencer la semaine.

: I'm not going

A bientôt les loulous !

dimanche 23 janvier 2011

Où ça bosse dur

Dans la vie, il y a des choses récurrentes.

Je ne t'apprends rien, petit lecteur, mais c'est bon de le souligner. De mon côté, j'expérimente l'éternel recommencement, de l'éternel schéma.

Prenons par exemple l'école, ou les cours en général. Au départ, en maternelle, on est relativement peinard. Du dessin entre la sieste et le goûter. Une petite chanson à l'occasion, la récréation, une histoire en fin de journée. Puis, c'est l'escalade de la violence. L'école primaire, qui te pique une récré l'après-midi et les images de tes livres au profit de choses nettement moins funkies comme la grammaire. Puis le collège, où tu n'as même plus ta place attitrée à côté du radiateur et qu'il faut se réveiller entre chaque cours pour changer de classe. C'est là que commence également le régime de la terreur des examens qui va aller crescendo du lycée aux études supérieures. Chaque année plus dure que la précédente. Une fois que c'est fini, tu te crois tiré d'affaire, mais en fait c'est faux.

Que fait l'étudiante fraîchement diplômée, qui travaille enfin? Par un mécanisme de masochisme forcené sournoisement incrusté et sous couvert de loisirs, elle s'inscrit à un cours. De dessin, certes, mais un cours quand même. On repart dans la spirale infernale. La première année, c'est cool. On se dessine en animal et on mange des œufs kinder. Alors, sans réfléchir, l'année d'après on se réinscrit.

Et là, ami lecteur, au premier sujet, tout te revient comme un boomerang, mais il est trop tard. Pendant que les petits nouveaux se bidonnent en se dessinant en bestioles, toi tu as le sujet des "deuxièmes années" et tu regrettes de n'avoir pas plus travaillé l'an dernier.

Tout ça pour vous dire, que ma deuxième année de cours de dessins, se complique chaque sujet un peu plus. Le dernier, que je viens de finir, a été un véritable challenge. L'énoncé disait (en gros) qu'il faillait dessiner un personnage masqué habité par une histoire. Expression uniquement par la gestuelle et un décor éventuel. Plus facile à dire qu'à faire. Mais veni vidi vici, comme disait l'autre. En exclusivité, pour vous messieurs et mesdames : le cycle des saisons.



Je ne vous parle même pas du prochain sujet, sinon je vais pleurer.

Je vous quitte avec un extrait de l'album de Lilly Wood & the prick. Petit groupe français qui chante en anglais et qui a sorti un album assez sympa qui a beaucoup tourné dans nos oreilles ces derniers mois.

: Cover my face

A bientôt les chouchous !

jeudi 6 janvier 2011

Où on arrive en 2011

Doucement mais surement, la voilà, la nouvelle année.

Ce n'est pas pour t'embêter petit lecteur, parce que finalement, dans le fond, je t'aime bien. Mais je vais être obligée de le faire. C'est le moment de te souhaiter la bonne année.

Ça part plutôt d'un bon sentiment, mais tous les ans, c'est la même chose. Le 31 à minuit on se tombe dans les bras les uns les autres, on se fait des bisous et des hugs, on se souhaite une bonne année et on est heureux. Pour plusieurs raisons.

Déjà parce qu'on est content, demain c'est férié.

Ensuite, et c'est la raison principale, on quitte l'année précédente. En douze mois, on arrive à accumuler suffisamment de choses qu'on voudrait bien oublier, à commencer par les résolutions du début de la dite-année. Ces résolutions là, petit lecteur, tu le sais aussi bien que mois, tu les prends à minuit douze le 1e janvier, alors que tu as mangé ton poids en fois gras, et que tu as bu assez d'alcool pour dire avec aplomb des choses qu'en vrai, tu n'oserais même pas penser. Le 31 décembre, tu te rappelles ce moment et tu es ravi d'oublier le bilan catastrophique de ces résolutions complètement fantaisistes. Donc la nouvelle année c'est bonheur.

Le bonheur dure jusqu'aux jours suivants. Le lendemain pour être précis. Quand, la gueule de bois du réveil nous rappelle qu'en fait, l'année qui vient sera la même que l'année passée, et qu'on se rappelle que dans le feu de l'action, sur les coups de minuit, on a refait tout un tas de résolutions intenables. La plaie. Sur ce constat d'échec, commence la mélopée de bonne année qui va durer jusqu'à la fin du mois. Au mieux.

Bref voilà. Désolée.

Sache quand même petit lecteur que pendant la période de félicité qu'est la période des fêtes de fin d'années, tu es tenté de faire n'importe quoi, dans l'euphorie générale. Ça m'a pris, j'avoue. Pendant les vacances, une folle envie a germé en moi. Celle de faire la bûche de Noël pour le repas du 24 au soir. Trop facile les gars, une génoise, une ganache, tu tartines, tu roules, l'affaire est dans le sac. Sauf que non. Pour toi ami lecteur, l'objectif SMART, où la leçon d'humilité.

Pour les curieux interessés par l'objectif SMART, de la saine lecture vous attend ici.
Je vous quitte avec, ô joie, bonheur et allégresse, un extrait du nouvel album de Juliette qui sort la semaine prochaine. Il s'appellera "No Parano", et je ne touche plus le sol.

Juliette - Un Petit Velo Rouillé by juliettenoparano

Le meilleur pour 2011 à toi, lecteur, et à ceux qui habitent dans ta clémentine cardiaque.

jeudi 18 novembre 2010

Où on se dit tout

Aujourd'hui, petit lecteur, je m'adresse à toi. J'ai un truc à t'avouer. Ce n'est pas facile parce que ca risque de modifier l'image idyllique et parfaite que tu te faisais de moi, mais tant pis. Il est temps. Bon, ça ne va pas forcement changer le cours de ta vie, d'autant que quand tu échoues ici c'est souvent par hasard. Donc on n'est pas forcement très proches. Je le sais, parce que comme tu n'as pas le courage de me laisser une image dans le photomaton (sur ta droite), je t'espionne grâce à un outil de statistique très puissant. Je sais donc que c'est en cherchant des images de madames toutes nues ou en talons aiguilles, que tu arrives ici.

D'ailleurs la diversité des mots-clés menant à mon blog me laisse souvent sans voix d'étonnement sur l'originalité de certaines recherches. Souvent l'étonnement fait place à la curiosité ("ciel, y a des gens qui cherchent vraiment ça") voir au dégout. Sans en dire trop, quand on fait une recherche Gougueule avec le mot "croûte" dedans, c'est rarement très ragoutant. D'autant que, pour vous, pauvres internautes inquiets à cause de vos croûtes de main, ici, on ne va pas pouvoir vraiment vous aider. A part perdre votre temps, vous ne trouverez que des réponses à des questions que vous ne vous posez surement pas.

Revenons à nos moutons

Je disais donc que toi, lecteur crouteux, pervers ou vieil habitué de la maison, ce soir, tu vas apprendre quelque chose sur l'auteure de ce blog. Un secret. Une passion honteuse. Une petite joie inavouable. Pour vous, mesdames et messieurs : les boutons.

Et toi, ami lecteur , c'est quoi ta passion cachée dégueu?

Je vous laisse avec une petite chanson de circonstance, de Thomas Fersen et Bumcello:

le bouton

A++ les loulous

vendredi 12 novembre 2010

Croquis orienté

Comme je vous le disais précédemment, pendant les cours de dessin, on sue sang et eau sur des croquis.

Le principe est assez simple, un volontaire se propose, il s'installe au milieu de la salle en prenant une position intéressante pour les autres, et top chrono. La durée du temps de pose est variable. Après avoir dessinée quelques temps, on se dit, "cool allons poser pour se reposer. Cinq minutes de repos".

Au bout d'une demie minute, on réalise que dix-neuf personnes sont en train de tout scruter en détail et qu'il est trop tard pour remettre une mèche de cheveux en ordre.

Au bout d'une minute, apparait le syndrome du nez qui pique. Comme il vaut mieux ne pas bouger, on fronce discrètement le groin, avec l'élégance du sanglier en foret.

Au bout de deux minutes, on se rappelle avec émotion du temps où on avait un pied gauche et non pas un poids mort sans sensations, au bout de la jambe gauche.

Trois minutes, on jette un œil discrètement sur un bloc à portée de vue du côté gauche, le dessinateur n'a pas manqué de faire figurer le petit bout de gras qui sort du tee-shirt.

Côté droit, d'un carnet de croquis émane un dessin de baleine coiffée d'une choucroute garnie. Mentalement, on se rappelle de prendre rendez-vous chez le coiffeur.

Trente seconde avant la fin, on dit "trente secondes" et là commence le décompte des trente plus longues secondes de ta vie. Quand c'est fini on se remet sur ses pattes (aïe) et en retournant s'assoir on jette un œil sur ce que les petits camarades ont fait (aïe aïe aïe).

Tout ça pour te dire, petit lecteur, que c'est la grosse poilade. Le mieux, c'était quand, la dernière fois, nous avons eu un sujet de dessin (l'adieu, la séparation définitive) et que nous avons du faire des croquis dans le but de réaliser notre dessin. Nous nous sommes donc regroupés par "thématique" pour avoir les poses qu'il nous fallait.

Comme les gens sont des grands marrants, se sont profilés les groupes "enterrements", et "rupture amoureuse".

Pour ma part, j'ai opté pour l'adieu au poisson rouge. En image.

J'ai fait le dessin en cours et j'ai colorié au crayon de couleurs. Par la suite, une couche de couleur a été rajoutée sur photoshop en gardant un peu l'effet crayonné. Ça rend pas mal, non?

Je vous laisse avec LE coup de coeur de la semaine. Voire du mois. Samedi dernier je suis allée voir Arno en concert et j'ai plus que sur-adoré. Je connaissais peu et ai été complètement conquise. Il nous a raconté tout un tas de trucs, on a bien ri, des chansons hyper biens, une patate d'enfer, de l'emotion, un public composé de petits et de grands qui chantent en cœur. Du bon. Du lourd. Alors, pour vous, Arno, "elle pense quand elle danse".



A++ les amis.

vendredi 5 novembre 2010

Où on garde le rythme

On reprend le rythme du post hebdomadaire. Enfin, tout du moins, on essaie.

Les cours de dessin ayant repris, l'exposition de mes œuvres d'art va recommencer. Pour toi petit lecteur habitué tu connais la procédure, mais pour les nouveaux arrivants, sachez que l'auteure de ce blog apprécie les encouragements, les félicitations, les émerveillements et les compliments. Surtout les compliments. Parce que figure toi, lecteur, qui passe regarder les jolies images entre deux pauses boulots, que, en plus d'être une distraction pour toi, ces BD sont avant tout le résultat d'un dur labeur. N'ayant pas (ou peu ) dessiné cet été, la reprise s'est faite dans la douleur. Il a fallu tout réapprendre, en partant de la prise en main du stylo, jusqu'à l'utilisation du papier. Bon, j'exagère un peu. Mais à peine. Je ne te raconte même pas la première session de croquis du cours de dessin tellement c'était pathétique. La connexion de ma main à mon cerveau n'ayant jamais été très visible, j'ai bien cru que cet été lui avait été fatale. Finalement, ça commence à revenir tout doucement.

Preuve en est que ce week-end, une situation m'a tout de suite donné envie de faire une BD. Et je l'ai fait. Car, ce week-end, louline la croûte est montée à la capitale pour aller se culturer dans les musées. Au passage, ca a été l'occasion de faire une visite de courtoisie à la famille. Cousine, frangine et moitié, et leur rejeton. Mon Neveu. Avec une majuscule s'il vous plait, parce que ce petit gars là, plus il grandit, plus il s'avère être une source de distraction intéressante. En plus de rire à mes blagues (et à chaque fois), il commence à nous raconter des trucs. Ca vaut le détour. Pour vous en exclusivité, mesdames et messieur : la vérité sort de la bouche des enfants, ou comment mon neveu de 2 ans et demi a eu le dernier mot.

Non, mais que répondre à ça? Franchement. Comme deux ronds de flanc avec ma cuillère à la main, je me suis fait la réflexion qu'on a pas fini de rigoler avec celui là.

Sinon, je vous quitte avec My brightest diamond et une de leur chanson qui a beaucoup tourné par ici.

: Gone away

A tout bientôt !

jeudi 28 octobre 2010

Back back back

Dans le post précédent datant du premier juin, il était question de vacances. Une virée à Budapest. Rassurez-vous, je n'ai pas abandonné la douce France pour rester dans les bains thermaux hongrois. Je suis rentrée. Puis repartie. Puis re-rentrée. Puis repartie. Et entre temps, ça n'a pas été de tout repos. Il s'est passé des choses. Plein plein plein. Des biens, des moins biens. Mais globalement, j'ai survécu à cet été.

Par ici, ça n'a pas été riche en nouvelles. Certains d'entre vous ont eu la gentillesse de me traiter de fegniasse et de tenter de m'amadouer avec des chatons. Mais l'appel du soleil, du vélo et des mûres a été plus fort. Comment me faire pardonner?

J'ai bien une idée. Parce que figurez-vous que, mine de rien, je continue mon activité BDesque. Courant juillet, j'ai eu l'occasion d'en faire une histoire assez longue. Enfin longue, on s'entend. Alors, en exclusivité, pour vous messieurs, mesdames, fidèles lecteurs de ce blog : le grand ménage, ou l'opération Papillon mort..

J'avoue avoir hésité à publier cette histoire, mais finalement, ça change des strips courts, et puis après cinq mois d'absence, c'étaitbien la moindre des choses.

Je vous quitte avec un morceau très pêchu du sieur Eddy la Gooyatch, qui a fait la première partie des Weepers Circus et qui m'a tout à fait convaincu avec ce morceau.

: le vélo

A tout bientôt

mardi 1 juin 2010

Où on respire un peu

C'est les vacances

Et on dira ce qu'on voudra, ça fait du bien. Parce que le boulot ça va bien deux minutes, mais au bout d'un moment, un rechargement de batterie est nécessaire. Surtout quand le soleil brille et qu'on serait mieux sur les route, le lundi.

Sauf qu'évidemment, les lundis de vacances, il fait gris et menaçant. Donc au lieu d'aller dans l'odeur des foins, cueillir le raison, on va chez Monsieur Bricolage. Parce que chez Monsieur Bricolage, il y a un toit anti-pluie et plein de trucs à voir et à acheter mais on a jamais le temps. C'est l'occasion en or.
Le vacancier, c'est un peu comme un retraité. Devant la perspective de tout ce temps libre à disposition, il cherche à se créer un petit paradis pour couler des jours heureux. Le vacancier/retraité qui habite la campagne se jette alors tête baissée dans le jardinage. Le citadin fait avec les moyens du bord.

C'est donc, remontée comme un coucou Suisse, que ce matin, louline la croûte a décidé de transformer son petit balcon en coin de paradis. En prévision du soleil, une acquisition de tables/chaises de jardin avait été faite. Dans un marché aux puces, bois et fer forgé. Nickel chrome. Devant l'aspect un peu tristounet du bois, et après consultation d'avis éclairés, il a été décidé que cette table et ces chaises gagneraient à être huilées.

Malgré mes faibles connaissances en traitement du bois, je me doutais bien que l'huile d'olive Puget n'était pas le produit idéal. Visite à Monsieur Bricolage donc.

Un rayon plein de produit a défilé devant mes yeux ébahis. Je jetais mon dévolu sur une bombe de produit qui semblait correspondre le mieux. Une seule chose m'embêtait cependant. Sur l'étiquette, il était écrit "Mobilier de jardin, Teck et bois tropicaux". Le genre de petite phrase qui instille le doute. Une fois le doute installé, c'est foutu.

Je hélais donc un petit jeune homme aux couleurs du magasin, et lui fit part de mes hésitations. Teck et bois tropicaux, vous savez, moi je ne sais pas. Ma table, je l'ai acheté d'occas, y avait pas les ingrédients dessus. Les anciens propriétaires n'ont pas jugé bon de m'informer du pédigrée. Et puis dans le fond, Teck, bois tropical ou bois de cagette, finalement moi je l'aime tout pareil cette table. Juste, j'aurais voulu être sure qu'en la bombardant d'huile Starwax, elle ne meurt pas dans d'atroces souffrances.

Le jeune homme, d'un calme olympien, me dit alors "venez, je vais vous montrer à quoi ca ressemble le teck et le bois exotique et vous verrez bien". Tellement ma description de bois a été convaincante. Il me montre des tables en bois un peu acajou. Sauf que ma table elle est noire. Si si si Monsieur, c'est du bois noir. Genre ça, dis-je en lui montrant un échantillon de bois. Tout de go, il me dit que c'est impossible mademoiselle, on ne fait pas de table de jardin en chêne. J'étais prête à mettre ma main au feu que, moi, oui moi, monsieur, j'avais une table de jardin comme ça.
Mais je senti d'un coup, qu'en fait mes histoires de table commençaient doucement à agacer vaguement le petit monsieur. Alors quand il m'a dit "prenez ce produit ça ira très bien, mais commencez par laver votre table avant de l'appliquer", je n'ai pas voulu le contrarier. Il était tout rouge, et une grosse veine battait sur sa tempe gauche.

De retour à la maison, après avoir acheté la moitié du magasin, et pour prouver ma bonne volonté, armée d'une éponge et d'une bassine d'eau claire, j'ai attaqué la fameuse table. Et, oh my god, comme dirait l'autre, ma table a changé de couleur. Le truc qu'on ne voit que dans le télé-achat. Ressemblant, d'un coup, à s'y méprendre aux tables en teck/bois tropical vues un peu plus tôt.

A ce moment là, on est content de ne pas avoir mis sa main au feu. Vraiment.

Cette semaine pas de BD. Pas que je ne dessine pas en ce moment, au contraire, j'ai entamé un projet d'assez longue haleine dont je vous parlerai plus tard. En attendant, je vais vous mettre quelques photos prises au concert de Jeanne Cherhal à Schiltigheim. Super concert, belle énergie pour un vrai spectacle.

Jeanne_Cherhal#7
Jeanne_Cherhal#1
Jeanne_Cherhal#5
Jeanne_Cherhal#6

D'autres visibles sur mon flickr.

je vous laisse avec de la jolie musique. Babx, que j'adore, faisait sur son facebook de la pub pour le nouvel album de Camelia Jordana. Parce qu'il lui a écrit des chansons avec d'autres copains à lui. Après quelques écoutes, j'ai décidé que j'aimais bien cette jeune fille. Et c'est là que tout le monde s'est mis à se moquer de moi. Parce qu'en fait, elle a fait la Star Ac, et que ça, Babx, il l'avait pas dit. Mettant tout mes préjugés dans ma poche et faisant fi des quolibets, j'ai clamé, et le fait encore aujourd'hui, mon amour pour cet album. Star ac ou pas, c'est cool. Mangez-en. Donc pour vous, Camelia Jordana.

: je pars

De retour après une virée à Budapest, en fin de semaine. En attendant, méfiez-vous des coups de soleil (et des tables en teck)

lundi 10 mai 2010

Où on s'occupe comme on peut

La semaine dernière, louline la croûte s'est vue contrainte et forcée de subir du repos forcé.

Rien de grave, ami lecteur, je te rassure. Rien de cassé, juste un petit dysfonctionnement au niveau du tendon du genou gauche. On y pense pas souvent, mais finalement, un genou gauche, on s'en sert quand même beaucoup. Surtout que c'est accroché à plein de trucs utiles de chaque côté, qui, en conséquence, ne fonctionnent plus des masses non plus. Et donc ne plus pouvoir utiliser le-dit genou et ses dépendances, c'est embêtant.

Surtout que bon, en plus, soyons honnête, la façon dont j'ai fait ça, frise légèrement le ridicule. Je sais petit lecteur, qu'initialement, tu venais ici pour le rêve que ça t'apportait. Je te vois déjà en train de m'imaginer arrêter un bus par la seule force de mon genou, pour sauver un enfant qui traversait au rouge. Tu te refais l'action au ralenti, et tu te dis "wow, la tendinite de l'héroïne. Quelle force. Quelle abnégation. Que c'est beau.".

Sauf qu'en fait non. J'aurais préféré bien sur, mais la vérité est toute autre. A mon cours de gym de mamies, je précise, parce que ne va pas t'imaginer que je fais des roues sur des poutres, à mon cours disais-je, la prof nous avait préparé un petit parcours à suivre pour nous dégourdir les jambes. Oui, tu sais, ceux qu'on faisait à l'école primaire, sauter dans les cerceaux, et compagnie. Donc, j'attaquai tranquillement la partie slalom, en petite foulée tranquille, parce qu'à 19h, on ne va pas non plus s'amuser à battre le record de France de sprint entre plots. Tout se passait merveilleusement bien, quand soudain ce fut le drame.

Je ne pourrais pas trop dire ce qui s'est passé exactement, mais mon genou a fait un mouvement interdit par la convention des tendons. Ça en a contrarié plus d'un du coté de la communauté intra-genouillère. Et pas que. Je dois dire qu'à la réception, j'ai bien senti la manœuvre illégale et me suis arrêté en disant "aïe,aïe,ouille. Zut". Enfin, ce n'est pas exactement ce que j'ai dis, mais comme il se pourrait que j'ai émaillé mon discours de propos grossiers dans le feu de l'action, et que je tente de garder un certain registre en cette modeste demeure, on va dire, que ça résume l'idée générale.

Aïe aïe ouille, donc. En slalomant entre des plots en plastique rouge. La honte, quoi. D'un côté, ça te rassure sur la gravité de la blessure, mais d'un autre côté, tu ne te fais plus d'illusions sur mes performances sportives. Si tant est qu'il t'en restait quelques unes. En même temps, on ne peut pas être brillant dans tous les domaines.
Enfin, voilà, je me retrouve jeudi, coincée à la maison, la patte en vrac. A ne pas savoir quoi faire. Mon paternel, au téléphone, m'a suggéré d'une voix entendue et un peu lasse que je pourrais mettre à partie ce temps pour ranger mon bureau.

Épatée par ses talents divinatoires et en jetant un œil au fameux bureau, j'ai répondu, que ah ouais, tiens. Parce que mon bureau, et ce depuis toujours, est un lieu où règne un chaos créateur, un système de stratosphère à l'agencement compliqué où seul un habitué peut retrouver (et manipuler) une souris, un clavier, retrouver un papier, poser une tasse. Mon bureau, c'est ma petite zone sans lois. Mais pour des règles d'hygiène élémentaire, parfois, il faut ranger et nettoyer. Ce que je fis. Pour vous Mesdames et messieurs, le rangement du Bureau (avec un B majuscule).

Je vous quitte avec un morceau d'Anabase. J'étais tombée par hasard sur l'album "le bonheur flou" sur deezer et j'avais été happée par cet ovni musical. Par chance, c'est un album à couches. Celui qu'on écoute et où on distingue une chanson préférée. Puis quelques jours/mois/semaines, une autre, puis quelques temps après, une autre encore. Actuellement, je suis sur la chanson "my castle's down", que je vous fait partager.

: My castle's down

A bientôt les amis.