Par louline,
jeudi 30 août 2007 à 22:20 ::En Suède
...à bicyclette !!!
Eh oui les amis, je suis désormais l'heureuse proprietaire d'un magnifique vélo rouge. Une image :
Je m'étais renseignée pour en louer un plutôt, mais visiblement ce ne sont pas des pratiques courantes par ici. Je me suis donc armée de courage et suis allée sur des sites de petites annonces en VO, bien evidemment. Après plusieurs coups de fils infructueux, je suis tombé sur une famille qui vendait ce joli vélo et qui, ô joie, parlaient anglais à la perfection. Très sympa, ils sont venus me l'apporter en bas de la maison. Je le trouvais un peu cher (70€) alors ils ont rajouté un bon cadenas qui, tout seul, doit bien valoir la moitié de ce prix.
Ainsi, le nez au vent, j'ai pu aller me promener jusqu'à la piscine ou j'ai piqué une petite tête et pris une carte mensuelle. Je vais essayer d'y aller plusieurs fois par semaines, histoire de me refaire une musculature décente. Du coup, maintenant, le centre ville est à moins de cinq minutes d'ici, surtout à l'aller ou ca descend. Fini le bus et les longues marches !
Comme vous savez tous à présent que j'ai une forte propension à la monomanie, je vous laisse avec une vidéo d'Anne Sylvestre absolument irresistible. Ha det bra !!
Par louline,
mardi 28 août 2007 à 12:07 ::En Suède
Hier j'ai eu mon premier cours. Outre le fait qu'on s'y est bien amusé, il semblerait que je n'ai pas besoin de le suivre. C'était une UV de design de produit (Aurelie, si tu me lis...). Le prof a commencé en nous faisant faire une competition. Il fallait construire un truc permettant de lacher un oeuf sans qu'il ne casse, avec en materiel : un mètre de scotch, de la ficelle, quatre feuilles A4, et un ballon. On a construit nos bazars et on est allés lancer nos oeufs du quatrième étage. Très sympa, dommage que je ne puisse pas suivre ce cours. Au programme de ce semestre (divisé en deux), j'aurais :
PVD900 : software engineering
WPB300 : programming web applications
SVA060 : swedish for beginners
PMC020 : software development through modelling
MDA060 : human computer interaction
Les trois premières UV seront durant les dix premières semaines du semestre et le truc interessant c'est que deux de ces UV sont web-based, c'est à dire que les cours seront en vidéo sur le gestionnaire de fichier de l'école (disco de son petit nom). Ca veut dire egalement que je pourrais les suivre en pyjama enroulée dans ma couette avec un café à 2h du matin. La classe. Pour la plupart, il n'y aura pas de grands partiels genre médian-finaux mais plusieurs mini interros, environ 5 sur 10 semaines. Cela va necessiter pas mal de boulot donc.
Là ou il y a eu beaucoup d'amusement hier, c'est quand j'ai voulu payer mes factures. D'après ce qu'on nous a dit il suffisait d'aller dans une banque avec nos papiers. En fait, c'est beaucoup plus compliqué, entre les banques qui ne veulent pas de toi, et celles qui ne prennent que du liquide, une grosse commission avec le sourire s'il vous plait. Finalement je me suis décidée pour une banque qui voulait bien de ma carte, puis finalement ca n'a pas marché. Armée de patience, je suis allée retirer mes 600€ puisque visiblement il n'y avait pas d'autres solutions. Au bout de 400€ (parce qu'il fallait retirer par tranche de 200€), plus moyen d'avoir de l'argent. Ca commencait à m'amuser de moins en moins. Des histoires de plafond de retrait me revinrent alors en tête. Après avoir payé une partie de mes factures, il me restait l'equivalent de 7€ dans mon porte-monnaie. L'idée de finir la semaine (on était lundi) avec 7€ ne m'enthousiasmait pas plus que ca. Heureusement, tout est bien qui finit bien, aujourd'hui j'ai quand même pu retirer, finir de payer mes factures et faire des courses.
Ma colloc est finalement arrivée. La polonaise n'ayant pas pu venir je me retrouve avec une française qui s'apelle Caroline aussi (la méga blague cosmique). Elle est très sympa et tant pis pour l'anglais !
Voilà pour les dernières nouvelles du front. Je vous laisse avec une autre chanson d'Anne Sylvestre (que j'écoute beaucoup en ce moment) en rapport avec un fait divers tragique qui a eu lieu en 1969, en France. Gabrielle Russier, prof de français est condamnné a un an de prison et une amende parce que vivant une histoire d'amour avec un étudiant. Suite à cette condamnation, elle finira par se suicider. En souvenir et pour le plaisir des oreilles : des fleurs pour Gabrielle.
Par louline,
dimanche 26 août 2007 à 22:16 ::En Suède
Voilà maintenant cinq jours que je suis en Suède.
Vendredi nous avons eu la réunion Erasmus de bienvenue. Cela nous a permis de faire la connaissance des autres éudiants en échage et aussi de recueillir des infos sur notre semestre à venir. Nous avons également visité le campus, qui en fait n'est absolument pas fini. Donc pour l'instant, les livres de la bibliothèque sont encore dans les cartons, les murs ne sont pas secs, les bureaux pas encore attribués. Ce qui va largement nous faciliter la tache pour la paperasse administrative à faire cette semaine, vu que même les profs ne savent pas où sont leurs bureaux. Heureusement, le département TMD auquel je suis rattachée est situé dans les vieux locaux, donc on aura des salles un peu usées, mais au moins visibles sur les plans de l'école. Très pratique pour moi et mon GPS interne défaillant.
Nous avons aussi fait un tour de la ville, qui est très jolie. Un petit reperage de la piscine, située pas loin de l'école. Pour le dîner (à 16h !), ils nous ont emmené dans un hotel qui fait buffet gratuit et deux boissons pour une le vendredi soir. On en a profité pour discuter avec les autre étudiants. Parmi les Erasmus, on retrouve : des français, des allemands, des italiens, des polonais, des espagnols, des finlandais et des irlandais. Pour la petite histoire, la réunion de vendredi matin était à 10h, les français sont arrivés avant-derniers (10h05) et les italiens derniers (10h15). Plus cliché, on ne pouvait pas faire.
Samedi, on est allés en ville tranquillement après le petit dej, vers 14h. Et là, surprise. Quasiment tous les magasins étaient fermés. On a du reporter certaines courses, pour se rabattre sur une terasse ensoleillée. Le soir, on a mangé des pates tous ensembles, toutes nationalités confondues. Aujourd'hui, nous sommes allés au très grand centre commercial (94 magasins) au nord de la ville. Il ya un H&M, on est sauvés.
Dans l'ensemble, je suis plutôt contente. Il reste cependant quelques petits détails à regler comme un vélo d'occas à trouver (la location ne semble pas exister ici, mais je suis sur une piste), les UV à modifier et les factures à regler. Contrairement à chez nous, ici pour payer son loyer, on va dans la banque de son choix avec sa petite facture et on règle le bazar en carte ou en espèce. La fine subtilité est que tout ferme entre 16h et 17h. Evidemment, demain j'ai cours de 8h15 à 17h et je dois passer voir mon chef de département. Donc, à priori je risque de ne pas m'ennuyer pendant ma pause déjeuner.
Ma connection internet miraculeusement apparue est belle et bien toujours vivante. Il semblerait que l'étudiant avant moi n'ait pas résilié, ce qui m'economise 50€ d'ouverture de ligne. De plus, c'est une TRES bonne connection qui me permet d'acquerir très vite, de facon tout à fait légale, moultes films et albums libres de droits dans le total respect de la loi sur la proprieté intelectuelle. Parmi mes nouvelles acquisitions, un album d'Anne Sylvestre que je ne connaissais que de nom. Grâce au nouveau site de musique "libre" (d'écoute), je peux même vous faire écouter "la chambre d'or", qui est, ma foi, une bien jolie chanson.
EDIT : deezer ayant des soucis avec la justice actuellement, je vous mets mon player, au moins ca marche.
En image, je vous laisse la vue de mon balcon, au coucher du soleil. c'est y pas beau la vie?
Par louline,
jeudi 23 août 2007 à 16:01 ::En Suède
Attention, post d'un cyber cafe, donc sans accent.
Je ne vais pas faire long, je suis bien installee dans mon petit chez moi. J'ai resolu la plupart des problemes : mon congel marche, le fusible est change, j'ai des draps et un tapis de salle de bain. Je suis egalement l'heureuse proprietaire d'un portable suedois dont le numero est : +46 7 36 38 31 41, vous pouvez m'y laisser des SMS si le coeur vous en dit.
En attendant d'avoir internet, je vous ai fait une petite video de mon appart ou vous pourrez voir comme c'est beau.
A bientôt pour de nouvelles aventures :)
EDIT : en bricolant la config de ma carte reseau, j'ai trouvé de l'internet qui sortait de mon mur alors que je n'ai pas encore registré. Donc je vais attendre mais à priori les dieux de l'internet étant avec moi, je vais surement economiser l'abonnement. Y a internet à la maison !!!!!
Par louline,
mercredi 22 août 2007 à 22:55 ::En Suède
Et voilà, après quelques pérégrinations, nous sommes arrivés en Suède avec 24 heures d'avances. Le périple en Norvège s'est terminé sur une jolie ballade à Oslo (photos plus tard). Malheureusement, tout était blindé niveau logement, donc on a dormi beaucoup plus près de Trollhätan que prévu. On est arrivé dans l'après-midi et j'ai pu récuperer mon appart.
Et franchement, c'est cossu. Je vais partager un appartement de 50 m² environ avec une autre étudiante polonaise qui arrive lundi. Comme les suédois sont des petits comiques, ma colloc s'appelle Karoline et son nom de famille commence par un L. Ca va être follement facile, je le sens.
Sinon, je dispose de tout le confort, une chambre pour moi toute seule, un petit salon, un balcon, une grande salle de bain avec baignoire, une cuisine très grande avec un four, un placard-dressing, un balcon, une chambre pour ma roomate evidemment et comble du luxe : un sauna au premier étage !
Dans les autres trucs pratiques, il y a un Lidl et l'université n'est pas trop loin. Je vais cependant avoir besoin d'un vélo.
Le seul petit hic c'est que dans mon appart, il n'y a pas internet et que l'activation peut prendre deux semaines. Et aussi, un fusible est grillé et aucune prise de courant ne marche dans les chambres. Mais, on est allé acheter une boite et on verra bien ce soir si on a pris la bonne taille.
Pour ceux que ca interesse, mon adresse sera pour les cinq prochains mois :
J'aaaaadore le courrier, n'hésitez pas, spammez ma boite aux lettres. Mon papa avait fait une vidéo avec son téléphone mais le format est tout pourri donc You tube ne me la prend pas. Dès qu'elle est convertie, je vous la mets (si j'accède à internet prochainement, snif). En attendant, à bientôt les amis !
Je vous avais laissé au Danemark, tremblante à l'idée de prendre le ferry pendant quatre heures pour rejoindre la Norvège. Finalement, tout s'est très bien passé, on a chargé la voiture dans une sorte de méga gros bateau géant et on est allés se balader dessus. Figurez-vous que comme un avion, sur un bateau, il y a la duty free. On a donc shoppingué. Rien d'interessant, mais en plus du magasin, il y avait egalement des machines à sous, des restaurants, une salle de ciné, une salle de jeu pour les enfants, un pub, des fauteuils et des cabines. La grande classe.
A la descente du bateau, on s'est arreté pour la nuit à Christiansand dans un chouette hotel. Le lendemain, on a roulé vers Bergen en longeant les fjords et en les traversant parfois en ferry. C'était fort beau. Pour ceux qui auraient des doutes, un fjord est un bras de mer rentrant dans les terres. Alors c'est très impressionant, parce que les terres en questions, sont des montagnes, elles ont les pieds dans l'eau et la différence avec les lacs, c'est qu'on voit l'eau qui zig-zague entre les montagnes. Magnifique. Le seul hic de ce jour là, c'est qu'il n'a plu qu'une fois : toute la journée. On a pris pas mal d'eau et en plus du vent, la temperature a pris une grosse claque.
Ce matin, on a visité un peu Bergen. Le marché au poisson (inondé de touristes) puis un tour de la ville en petit train de touristes. Pour revenir sur le marché au poisson, j'ai eu l'occasion de goûter de la baleine fumé. Ce n'est pas mauvais du tout. J'étais juste en train de finir mon petit dejeuner, et je pense que le café n'est pas le meilleur accompagnement qui puisse être, mais ca se laisse manger tout de même. C'est à mi-chemin entre le thon cru et le boeuf cru.
La ballade dans le petit train, hormis le fait que je deteste les masses de touristes (les masses de gens tout court en fait), fut très instructive. On a eu l'explication en francais et on est monté sur un point culminant de la ville. En plus du port et environ, des maisons fleurissent partout à flanc de montagne. Certaines sont inaccessibles en voiture. C'est assez chouette.
Cet après-midi, on est partis vers Oslo par les fjords et la montagne. Et là, coup de bol sur un ferry, il a arreté de pleuvoir alors j'ai bravé les 10 degrés pour aller faire des photos.
Là, on bivouaque dans un chouette hotel muni de wifi, en pleine montagne. On est bien content parce que hier à Bergen on s'est fait avoir. On a reservé un truc par l'office du tourisme et c'était assez pourri. Enfin, petit et au cinquième étage sans ascenseur. Comme je ne suis toujours pas réparée, c'est mon pauvre papa qui s'est pané les valises sur cinq étages (aller-retour, s'il vous plait). Mais bon, tout est bien qui finit bien, c'est juste un peu dommage d'être resté si peu à Bergen, il y aurait eu de l'occupation pour bien deux semaines. J'y retournerai avec un grizzly dans ma valise ;)
Demain on file à Oslo, puis après-demain Trollhatan et ce sera le début de la prochaine aventure ! Je vous laisse avec une petite vidéo de Katel, raide à la ville. Le premier qui me traite de nevrosée obsessionel aura bien raison. De toutes facons, tout le monde est déjà au courant.
Salut les loulous, comme annoncé precedemment louline la croute est on the road again.
Partis mercredi dans la Papamobile bien remplie à ras bord, nous avons dormi le soir à Breme où je n'étais jamais allée. Très jolie ville, nous avons dîné près de la gare et avons cherché du WIFI, en vain. Nous avons dormi dans un Etap hotel en periphérie où mon gentil papa a accaparé le lit deux places pour me laisser la couchette superposée. Après une nuit plus ou moins approximative, nous sommes partis vers le Danemark.
Là, changement de décor. Les routes qui défilent autour de nous ressemblent à l'Islande en plus verdoyant et quand même plus peuplé. La première chose que nous avons fait, fut de trouver le bed&breakfast que nous avions reservé pour deux jours. On peut dire merci à Catherine, notre gentille GPS car nous avons échoué en pleine campagne dans un endroit magnifique. La maison où nous sommes est toute équipée (même de WIFI), il y a une petite mare, un grand jardin et un paon qui s'y promène. Les gens qui nous accueillent sont très sympa.
Après avoir posé les affaires et fait un tour rapide sur le net, nous sommes partis voir la mer dans un petit patelin appelé Hvide Sande et découvrir les environs. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'ici, le temps est schizophrène. Il fait grand soleil et d'un coup, rideau de pluie, douche, vent, tempête, fin du monde et compagnie. Donc, on jongle avec les vestes de pluie et les lunettes de soleil. On a tout de même pu voir la mer. Des photos.
C'était vraiment joli. Le soir on a gouté du boeuf à la danoise, c'était en fait un steack haché enorme mais délicieux.
Aujourd'hui, super programme, nous sommes allés à Legoland ! Pour ceux qui ne suivent pas, c'est un parc d'attraction autour de la célèbre petite brique en plastique colorée. On trouve là bas des reconstitutions de capitales, d'animaux et de scènes d'action. Il y a aussi des manèges, un aquarium, des shop et des resto. On y a passé la journée et c'était vraiment sympa. J'aime bien imaginer le gars qui a eu l'idée d'inventer tout ca, un fou furieux qui a dit "un jour je ferai tous les animaux de la savane en Lego, et la statue de la liberté et des pirates et des corsaires". Et aussi, je me demande qui a monté tout ça parce que ca représente quand même une masse certaine de boulot. C'est là que je me rends compte que je me suis trompée de metier, je voudrais être joueuse de Légo professionnelle et fabriquer des girafes de trois mètres en Légo. Bref, beaucoup d'enthousiasme, et quelques photos pour vous.
On a pris aussi pas mal de flotte. A ce propos, j'ai une photo insolite pour vous. Partout dans le parc on retrouve des grandes machines qui ressemblent à ca.
Kesako me direz-vous? Eh bien, il s'agit d'un sècheur géant. Vous inserez 20 DKR (environ 3€) et une soufflerie se met en marche, des lumières rouges aussi. Vous pouvez alors vous faire secher integralement jusqu'à l'averse suivante. Utile, mais un peu vain quand il fait le temps de ces derniers jours. Ce soir, nous avons diné dans un petit village qui fetait son 1500e anniversaire. On a gouté l'équivalent de leur kebab, c'est un grand knack dans un pain au lait avec des oignons, du lard frit, des cornichons, de la moutarde, du ketchup et de la mayo. Disons que même si ca parait petit, on est définitivement rassasié après. Je ne renouvellerai peut-être pas l'experience.
Demain, nous quittons le Danemark pour la Norvège. On va au nord du pays en voiture et puis après, ô joie, on prend le bateau pour quatre heures. Un vieux souvenir de bateau vers Jejudo me dit que s'il fait moche, ca va être long et éprouvant. On reste quatre jours en Norvège et après on finit en Suède. Des nouvelles au prochain épisode, en attendant, je vous quitte avec une chanson de circonstances envoyée par une fidèle lectrice qui a des goûts surs en matière de musique. Il s'agit de Legoland de Marjolaine.
Ben voila les petits loups, ca y est on part mercredi.
On part mercredi matin et nous allons rouler jusqu'à Breme (Allemagne). Jeudi, on va rouler jusqu'à Esjberg (Danemark) où nous allons rester vendredi pour aller à Legoland ! Samedi, on roule jusqu'à Hirtshals où on va prendre le ferry pour Kristiansand (Norvège). Dimanche, on roule vers Bergen où on va rester lundi. Mardi, on va visiter Oslo et de là, on file vers Trollhätan, où j'abandonne mon papa mercredi pour integrer ma nouvelle université.
Pour partir, en plus de quelques tee-shirts, j'emmène un nouveau copain appelé Potam2. Après avoir brodé deux doudous, je m'en suis enfin fait un pour moi. C'est le frère jumeau de celui fait pour mon petit grizzly. N'est il pas mignon?
Comme vous pouvez le voir, je fais de la couture high-tech, pour être sure de ne pas me rater, je scanne et imprime la peluche, sur la feuille je colorie les parties à broder et ça me fait un patron sur mesure. Si c'est pas formidable?
Voilà, je ne sais pas si j'aurais beaucoup l'occasion de poster beaucoup ces prochains temps, alors je vous laisse en musique avec Oshen : la première fois que tu m'as quitté. J'adore cette chanson (issue de son dernier album que j'apprecie tout autant) et le clip m'a totalement eclaté. Prenez soin de vous et à bientôt!
Par louline,
vendredi 10 août 2007 à 19:03 ::En France
Le temps ne s'ameliorant pas, aujourd'hui je vous propose deux films et un manwha.
Le premier est evidemment le fameux Ratatouille.
Rémi est un rat muni d'odorat et d'un sens du gout très developpé. Son rêve dans la vie : cuisiner. Il débarque à Paris après moults aventures et investit le restaurant du chef Gusteau, son idole, dont l'adage est "tout le monde peut cuisiner". Là, il va pouvoir se mettre à l'oeuvre en aidant un jeune homme à se faire une place en cuisine.
Après "Madagascar", j'étais un peu amère quant au cinéma d'animation. J'avais un peu l'impression que sous couvert de jolies images, on nous servait des histoires moyennes. Ratatouille m'a un peu réconcilié, l'histoire est assez bonne, les personnages quoique caricaturaux, sont extremement bien fait. Notamment, Anton Ego, le terrible critique culinaire donc les mots assassins tapés à la machine peuvent faire fermer les restaurants. Terrifiant à souhait au début, il suffira d'une ratatouille pour faire re-apparaitre l'humain en lui. A aller voir, tous âges confondus.
Le deuxième film est le long metrage des Simpsons. Pour ceux qui auraient passé les quinze dernières années sur une autre planète, les Simpsons sont une charmante famille americaine vivant à Springfield. Au début du film, la pollution de Springfield a atteint un degré si dramatique, que les habitants prennent des mesures draconiennes. Tous? Non, evidemment. Homer ne peut s'empêcher d'aller jeter un silo de cochonneries (et je pèse mes mots) dans un lac. C'en est trop pour les autorités americaines qui décident d'isoler la ville sous cloche.
Etant une inconditionnelle des Simpsons, j'ai beaucoup aimé. Cependant, ca ne vaut pas le coup d'aller le voir au ciné. Le fait que ca dure plus d'une heure n'apporte pas plus d'interet que plusieurs épisodes courts, hormis l'histoire plus longue. Sympa, mais téléchargez-le (légalement bien entendu) plutôt que d'aller le voir au ciné.
Pour finir un manhwa. Pas n'importe lequel, messieurs-dames, car il s'agit du tout premier que j'ai lu. Et que j'ai eu le plaisir de recevoir, et donc de relire mercredi. Il s'agit de Cours, Bong-gu ! de Byun Byung-Jun.
L'histoire est assez ordinaire. Bong-gu et sa maman viennent à Séoul chercher leur père/mari, parti travailler à la ville et qui brutalement a arreté de donner des nouvelles. Au coeur de la ville, ils rencontreront un vieux et sa petite-fille grâce à qui, ils retrouveront le disparu. Rien de particuliers pour le scenario, mais le vrai interet de ce manhwa est le dessin. Le trait est leger, les couleurs sont pastels. Les images sont des prises de vues cinématographiques emaillées des bruits de la ville figurés par de discrètes onomtopés en coréen. Cette BD est un ravissement pour les yeux. D'autant que ma deuxième lecture en était vraiment une, puisqu'entre temps, j'ai vécu en Corée. Un joli moment de poesie, pour tous.
Je vous laisse avec un morceau de Barbara appelé Septembre. Paulette (et les autres), désolée si la déprime guette mais aujourd'hui la pluie, un quai de gare, un train, des aurevoirs ne font rien pour aider.
Par louline,
mardi 7 août 2007 à 14:36 ::En France
Aujourd'hui il pleut. Un temps idéal pour rester au chaud à lire un manga et un manhwa. Et ca tombe bien, c'est ce dont je vais vous parler maintenant.
On commence par une mangaka assez connue, Kyôko Okazaki, dont le dernier opus vient d'arriver en France. J'avais bien aimé le précédent qui s'appelait Pink, je n'ai donc pas hésité quand Helter-Skelter à rejoint les rayons de la Fnac.
Lili est une top model japonaise, jolie et très populaire. On ne sait rien d'elle, ni ses origines, ni son age. Toutes les filles rêvent d'être comme elle. Une jolie histoire, si Lili n'avait pas été "fabriquée" de toutes pièces par des chirurgiens esthetiques peu scrupuleux. Derrière le miroir, il y a donc toutes les opérations subies, les médicaments, les sautes d'humeurs et surtout un corps à bout de forces. Bien pire encore, l'agence de Lili embauche une jeune fille de 15 ans, naturellement ravissante qui menace de la remplacer. Une descente aux enfers, qui pose la question de la chirurgie esthetique et ses dérives. En Asie, c'est un autre rapport que chez nous. En Corée par exemple, dans les metros il y a des pubs pour se faire débrider. Les filles en sont friandes et la plupart des actrices, même jeunes, sont complètement refaites.
Je peux vous assurer qu'après ce manga, si vous aviez envie de vous refaire le nez, vous y reflechirez à deux fois. Un très bon manga donc, comme Pink d'ailleurs, assez noir cependant. Dramatiquement réaliste.
Maintenant le manhwa dont je vais vous parler est l'un des plus émouvant que j'ai lu. Si vous en cherchiez un pour vous y mettre, c'est celui-là. Il s'agit d'un auteur coréen de renom, Lee Hee-jae qui a mis en images une histoire qui a boulversé toute la Corée dans les années 60 : chagrin dans le ciel.
Youn-bok, un petit garcon de 10 ans, se retrouve à devoir subvenir aux besoins de sa famille dans le besoin. Son père est malade, sa mère partie, et ses frères et soeurs ont faim. Tout en continuant à aller à l'ecole, il vendra des chewing-gums, cirera des chaussures, gardera des chèvres sans jamais perdre espoir. Durant ces sombres periodes, il se confie à son journal. C'est ce journal, revelé par un instituteur qui fit connaître l'histoire de Youn-bok et de sa famille. Je vous avoue que j'ai ecrasé une petite larme en finissant cette histoire qui est un portrait poignant d'une Corée encore sous le choc d'une guerre fraichement finie. Ce manwha est à mettre dans les mains de tous, petits et grands confondus. Une lecon de courage pour tout le monde.
On se quitte avec tes faiblesses de Mansfield Tya, extrait de leur album "June". De la très bonne musique, Mansfield Tya, je vous les conseille fortement, surtout si vous aimez les instruments à corde, la musique travaillée, les paroles ciselées et les jolies voix féminines.
Eh oui les amis, le temps file. Dans moins de deux semaines je pars pour la Suède. C'est donc le moment tant attendu des préparatifs. Cette fois-ci pas de visa, mais il a fallu trouver une assurance qui a bien voulu de moi et tout le monde commence à me stresser avec l'hiver à venir. Malgré ma robuste constitution d'alsacienne élevée au grain, vais-je survivre à des temperatures dramatiquement négatives?
Pour ce qui est des valises, cette fois pas trop de stress.
Eh oui, la seule chose que je vais être obligée de laisser, c'est mon grizzly qui part en Corée, la veinarde. N'hésitez pas à aller voir son blog qui vient de naitre, vous y trouverez des strips mieux dessinés que les miens, ses humeurs et toutes ses aventures au pays du matin calme (pour les nostalgiques).
Finalement, nous avons décidé de passer la semaine du 15 au 23 aout en grande partie au Danemark et au nord de la Suède. Le programme est encore flou mais on va surement aller voir des fjords (avant qu'il ne fasse trop froid), et faire un tour à legoland. En attendant, je pleure des larmes de sang sur ma méthode Assimil en essayant d'apprendre le suédois et j'ai presque acheté un nouvel appareil photo (le même en meilleur état).
Avant de vous quitter, je vous conseille un livre que j'ai dévoré : La servante ecarlate de Margaret Atwood.
Dans les Etats-Unis du futur, la societé s'est réorganisé suite à la dégradation des conditions de vie (pollution, décadence...). La nouvelle société est organisée autour des femmes qui sont réparties en plusieurs catégories : les "marthas" qui sont les domestiques, les épouses qui commandent, les servantes ecarlates qui sont là pour procréer. La narratrice appartient à celles-ci. Elle nous depeind sa vie présente, se souvient du passé, sa vie d'avant quand les femmes avaient le droit d'aimer et de vivre comme elles le voulaient.
Sorte d'utopie catastrophe, où sous pretexte de protection, les femmes sont privés de toutes libertés. Même si au final, on réalise que ce système n'est pas aussi matriarcal qu'il en à l'air, les idées feministes radicales sur lesquelles est basée cette société n'en demeurent pas moins effrayantes par la facilité avec laquelle elles ont été acceptés, entraînant la création d'une societé fasciste. A lire donc, avec un estomac bien accroché.
Pour vous quitter sur une touche de douceur, je vous laisse avec la plus belle chanson du monde : sur l'oreiller de Juliette.