novembre 2010 - Les aventures de louline la croute

Les aventures de louline la croute

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jeudi 18 novembre 2010

Où on se dit tout

Aujourd'hui, petit lecteur, je m'adresse à toi. J'ai un truc à t'avouer. Ce n'est pas facile parce que ca risque de modifier l'image idyllique et parfaite que tu te faisais de moi, mais tant pis. Il est temps. Bon, ça ne va pas forcement changer le cours de ta vie, d'autant que quand tu échoues ici c'est souvent par hasard. Donc on n'est pas forcement très proches. Je le sais, parce que comme tu n'as pas le courage de me laisser une image dans le photomaton (sur ta droite), je t'espionne grâce à un outil de statistique très puissant. Je sais donc que c'est en cherchant des images de madames toutes nues ou en talons aiguilles, que tu arrives ici.

D'ailleurs la diversité des mots-clés menant à mon blog me laisse souvent sans voix d'étonnement sur l'originalité de certaines recherches. Souvent l'étonnement fait place à la curiosité ("ciel, y a des gens qui cherchent vraiment ça") voir au dégout. Sans en dire trop, quand on fait une recherche Gougueule avec le mot "croûte" dedans, c'est rarement très ragoutant. D'autant que, pour vous, pauvres internautes inquiets à cause de vos croûtes de main, ici, on ne va pas pouvoir vraiment vous aider. A part perdre votre temps, vous ne trouverez que des réponses à des questions que vous ne vous posez surement pas.

Revenons à nos moutons

Je disais donc que toi, lecteur crouteux, pervers ou vieil habitué de la maison, ce soir, tu vas apprendre quelque chose sur l'auteure de ce blog. Un secret. Une passion honteuse. Une petite joie inavouable. Pour vous, mesdames et messieurs : les boutons.

Et toi, ami lecteur , c'est quoi ta passion cachée dégueu?

Je vous laisse avec une petite chanson de circonstance, de Thomas Fersen et Bumcello:

le bouton

A++ les loulous

vendredi 12 novembre 2010

Croquis orienté

Comme je vous le disais précédemment, pendant les cours de dessin, on sue sang et eau sur des croquis.

Le principe est assez simple, un volontaire se propose, il s'installe au milieu de la salle en prenant une position intéressante pour les autres, et top chrono. La durée du temps de pose est variable. Après avoir dessinée quelques temps, on se dit, "cool allons poser pour se reposer. Cinq minutes de repos".

Au bout d'une demie minute, on réalise que dix-neuf personnes sont en train de tout scruter en détail et qu'il est trop tard pour remettre une mèche de cheveux en ordre.

Au bout d'une minute, apparait le syndrome du nez qui pique. Comme il vaut mieux ne pas bouger, on fronce discrètement le groin, avec l'élégance du sanglier en foret.

Au bout de deux minutes, on se rappelle avec émotion du temps où on avait un pied gauche et non pas un poids mort sans sensations, au bout de la jambe gauche.

Trois minutes, on jette un œil discrètement sur un bloc à portée de vue du côté gauche, le dessinateur n'a pas manqué de faire figurer le petit bout de gras qui sort du tee-shirt.

Côté droit, d'un carnet de croquis émane un dessin de baleine coiffée d'une choucroute garnie. Mentalement, on se rappelle de prendre rendez-vous chez le coiffeur.

Trente seconde avant la fin, on dit "trente secondes" et là commence le décompte des trente plus longues secondes de ta vie. Quand c'est fini on se remet sur ses pattes (aïe) et en retournant s'assoir on jette un œil sur ce que les petits camarades ont fait (aïe aïe aïe).

Tout ça pour te dire, petit lecteur, que c'est la grosse poilade. Le mieux, c'était quand, la dernière fois, nous avons eu un sujet de dessin (l'adieu, la séparation définitive) et que nous avons du faire des croquis dans le but de réaliser notre dessin. Nous nous sommes donc regroupés par "thématique" pour avoir les poses qu'il nous fallait.

Comme les gens sont des grands marrants, se sont profilés les groupes "enterrements", et "rupture amoureuse".

Pour ma part, j'ai opté pour l'adieu au poisson rouge. En image.

J'ai fait le dessin en cours et j'ai colorié au crayon de couleurs. Par la suite, une couche de couleur a été rajoutée sur photoshop en gardant un peu l'effet crayonné. Ça rend pas mal, non?

Je vous laisse avec LE coup de coeur de la semaine. Voire du mois. Samedi dernier je suis allée voir Arno en concert et j'ai plus que sur-adoré. Je connaissais peu et ai été complètement conquise. Il nous a raconté tout un tas de trucs, on a bien ri, des chansons hyper biens, une patate d'enfer, de l'emotion, un public composé de petits et de grands qui chantent en cœur. Du bon. Du lourd. Alors, pour vous, Arno, "elle pense quand elle danse".



A++ les amis.

vendredi 5 novembre 2010

Où on garde le rythme

On reprend le rythme du post hebdomadaire. Enfin, tout du moins, on essaie.

Les cours de dessin ayant repris, l'exposition de mes œuvres d'art va recommencer. Pour toi petit lecteur habitué tu connais la procédure, mais pour les nouveaux arrivants, sachez que l'auteure de ce blog apprécie les encouragements, les félicitations, les émerveillements et les compliments. Surtout les compliments. Parce que figure toi, lecteur, qui passe regarder les jolies images entre deux pauses boulots, que, en plus d'être une distraction pour toi, ces BD sont avant tout le résultat d'un dur labeur. N'ayant pas (ou peu ) dessiné cet été, la reprise s'est faite dans la douleur. Il a fallu tout réapprendre, en partant de la prise en main du stylo, jusqu'à l'utilisation du papier. Bon, j'exagère un peu. Mais à peine. Je ne te raconte même pas la première session de croquis du cours de dessin tellement c'était pathétique. La connexion de ma main à mon cerveau n'ayant jamais été très visible, j'ai bien cru que cet été lui avait été fatale. Finalement, ça commence à revenir tout doucement.

Preuve en est que ce week-end, une situation m'a tout de suite donné envie de faire une BD. Et je l'ai fait. Car, ce week-end, louline la croûte est montée à la capitale pour aller se culturer dans les musées. Au passage, ca a été l'occasion de faire une visite de courtoisie à la famille. Cousine, frangine et moitié, et leur rejeton. Mon Neveu. Avec une majuscule s'il vous plait, parce que ce petit gars là, plus il grandit, plus il s'avère être une source de distraction intéressante. En plus de rire à mes blagues (et à chaque fois), il commence à nous raconter des trucs. Ca vaut le détour. Pour vous en exclusivité, mesdames et messieur : la vérité sort de la bouche des enfants, ou comment mon neveu de 2 ans et demi a eu le dernier mot.

Non, mais que répondre à ça? Franchement. Comme deux ronds de flanc avec ma cuillère à la main, je me suis fait la réflexion qu'on a pas fini de rigoler avec celui là.

Sinon, je vous quitte avec My brightest diamond et une de leur chanson qui a beaucoup tourné par ici.

: Gone away

A tout bientôt !