Vous l'avez surement remarqué, lecteurs fidèles, mais je suis un individu femelle. En soi, ce n'a pas un intérêt particulier, mais pour ce post ça en a. Parce que, comme vous le savez également, je suis informaticienne. Dans le métier, être un individu femelle n'apporte pas grand chose, et pourrait presque être vu comme un handicap. Ainsi, depuis que je travaille, j'ai la joie immense de partager un bureau avec treize autres individus, tous mâles.

Loin de moi l'idée de pleurer sur l'humour bidasse, ou les quelques innocentes blagounettes sur mon statut de femme, stagiaire de surcroit. Globalement, depuis que j'y suis, tout est toujours resté dans la limite du supportable, pas forcément du meilleur goût, mais on ne va pas trop en demander non plus. Au début, ils ont même presque eu des égards. Puis avec le temps, et mon auto-proclamation de reine du bureau, tout le monde s'est détendu, et je suis devenu un collègue comme les autres. Bon un collègue qui doit monter ou descendre un étage pour trouver des toilettes, mais un collègue quand même. Comme parfois on me tient la porte, je tente des trucs. En exclusivité pour vous, mesdames messieurs : quand la parité tue la galanterie.

J'entends déjà les féministes monter aux créneaux et brandir l'indépendance, la libération de la femme et tout ce qui va avec. Bien sur, j'approuve des deux mains et suis la première à revendiquer mon indépendance. Mais franchement, pour un regonflage de pneus par 2°C, j'aurais accepté un peu de galanterie.

Je vous laisse avec Barbara Carlotti que je vais voir en concert samedi. La chanson s'appelle "la lettre" et compte parmi mes préférées de son répertoire.



A bientôt !