Janvier a été le siège d'un événement dramatique. Enfin dramatique, j'exagère à peine. Mais quand même. Figure-toi petit lecteur, que pendant ce mois fatal, louline la croûte a vieilli d'un an. D'ailleurs tu le sais surement car si tu viens encore me rendre visite c'est que tu es ou un fan irréductible (bonsoir la famille), ou sur facebook, et dans les deux cas tu as su.

Pas que je n'aime pas les anniversaires. Au contraire, les petites attentions, les cadeaux, le jour de congé, tout ça, c'est du bonheur. D'ailleurs merci à tout ceux qui m'ont écrit/SMSé/téléphoné. Non, le soucis est sur le fond. Il y a peu de temps encore, je fêtais mes dix-huit ans, fraîche comme un gardon, prête à dévorer la vie à pleine dents. Et d'un coup, les cheveux blancs apparaissent, et en faisant le calcul de ce qu'on célèbre comme anniversaire, l'angoisse nous saisit et on se demande où sont passés ces fameux dix-huit ans. Et surtout où est passé le temps qui s'est écoulé à la vitesse de la lumière, sans prévenir personne. Bref, je suis vieille et je n'ai pas l'impression que ça va aller en s'arrangeant.

Sinon, ne croyez pas que je n'ai fais que pleurer ce mois-ci. Point s'en faut, je continue de travailler dur mes cours de dessin. Nous avons eu un exercice où il fallait se dessiner en animal. Le plus dur du travail a été de trouver quel animal pourrait faire l'affaire. Après avoir passé à l'as les plus communs (chat, loup...), j'ai enfin choisi. Et mon choix s'est porté sur un bien bel animal : le paresseux.
Hormis le fait que cette bestiole dort 80% du temps, nous avons en commun la longueur de nos membres. Louline en paresseux, ça donne cela.

Nous avons tous réalisé nos auto-portraits animaliers en pied et en mouvement, puis l'exercice suivant a été la mise en scène de tout ce petit monde. Dans un contexte bien particulier : un vernissage à la galerie Zoo, d'une exposition appelé "Humain trop humain". Il fallait choisir un moment précis du-dit vernissage. J'ai donc choisi la fin du vernissage.

(Cliquer pour agrandir)

Vous pouvez reconnaitre là-dessus louline le paresseux, Christophe l'âne, et Françoise le castor. Un bon challenge pour moi, qui n'avait jamais fait d'image aussi grande.

Je vous quitte avec Brigitte Fontaine qui, comme toujours, me comprend et me soutient : prohibition.



A bientôt !!