Parfois, la vie c'est dur. Voire très dur.

Sans parler de difficultés ponctuelles comme un événement tragique qui viendrait nous frapper de plein fouet un beau matin au réveil. Non, je parle du sujet qu'on ne maitrise pas et qu'on côtoie au quotidien.

Pour beaucoup, en particulier chez les plus âgés, LE sujet épineux, c'est l'informatique. Tu es beaucoup, petit lecteur, à penser que tout ce que tu fais sur ta machine risque de déclencher une suite d'évènements catastrophiques entrainant ton ordinateur vers une mort certaine. Au moindre signe de faiblesse, tu sais que c'est fini, que tu vas te faire insulter par ton système d'exploitation en anglais ou dans un français totalement abscons. Et ça te stress d'avance.

Ayant une base plutôt solide dans le domaine puisqu'à l'instar d'Obélix, une chute accidentelle dans un ordinateur durant mon enfance m'a prémuni de ces soucis, ce qui me pose problème, à moi, c'est autre chose. Pour vous, Mesdames et Messieurs : où on ne comprend rien à la sécu.

Le plus drôle, c'est qu'au moment où je commençais à doucement comprendre quelque chose, un changement de situation et de régime, est venu tout ruiner. Tout à recommencer donc.

Sinon, en ce moment, un chouette album dans mes oreilles. Cette année est sorti une compilation (oui, je sais, ça part mal) de reprises de Boris Vian : on n'est pas là pour se faire engueuler. Le concept de faire du neuf avec du vieux a plutôt tendance à me faire grincer des dents. Je mets quiconque au défi de trouver une reprise meilleure qu'une chanson originale (sauf très rares exceptions).
Sauf que là, quand même, il y a du potentiel. Tout d'abord, les textes de Boris Vian. Personnellement, je ne me lasse pas. Deuxième point, les chanteurs qu'on retrouve sur ce double album. Un mélange éclectique entre nouvelle scène française (Barbara Carlotti, Emily Loizeau, Olivia Ruiz), scène française moins nouvelle (Juliette, Thomas Fersen, Katerine), une bonne flopée d'acteurs (Trintignant, Jeanne Moreau, Carole Bouquet). Entre autres.

Cela donne un album bigarré très agréable. Je ne résiste pas à l'envie de vous mettre Elle serait là, si lourde par Claire Diterzi. Un petit bijou.



Bon week-end les loulous !