La semaine dernière c'était le printemps. On y a tous cru.

Je suis sure que toi aussi, petit lecteur, tu as sorti ta veste de demie-saison en te disant "ahhhhh, c'est le printemps" en souriant béatement à l'idée d'aller gambader dans les champs, une fleur dans les cheveux avec une douce brise qui te caresse le visage. Peut-être même que dans un élan de folie, tu as rangé ton manteau d'hiver en lui souhaitant de bonnes vacances. Sauf que les vacances d'été ont été de courte durée. Après avoir frôlé les douze degrés, nous revoilà partis dans les températures négatives. Et la neige. Et le vent.

Et toujours pas de scanner.

En attendant des temps meilleurs, j'ai sorti de mes cartons une BD que j'avais faite il y a longtemps, sur une chanson de Michèle Bernard. Je vous avais déjà parlé d'elle, ici, l'an dernier à la même période. C'est d'ailleurs curieux, car à l'époque de ce fameux post, je venais juste de récupérer mon tout-en-un qui est mort, voilà quelques semaines. Comme quoi, en un an, beaucoup de choses peuvent changer. Et beaucoup de choses ont changés. Sauf mon amour inconditionnel pour Michèle Bernard.

Cette BD, vous disais-je, a été faite il y a une dizaine de mois, et pour plusieurs raisons, je ne l'avais pas publiée. Une des raisons étant que, bien que très jolie, cette chanson n'est pas follement gaie. L'illustration qui en découle, ne l'est pas plus. Le style de dessin utilisé est plus "perso" que les petits mickeys dont je vous gratifie régulièrement. Pour finir, ces images avaient un sens quand je les ai faites. En les redécouvrant, l'histoire qu'elles racontent n'est plus la même, les personnages ne sont plus les même.

Aussi, je trouve que voici venu le temps de la publier. Ce deuxième hiver est propice aux chansons tristes, et au deuil des "joyeux matins". Pour vous, mesdames et messieurs, Canal de jonage.

Avec, en prime la chanson :

Promis, la prochaine fois, ça sera plus rigolo, vous verrez en exclusivité la première BD où j'ai dessiné des mains. En gros plan, de surcroit. Un grand moment de franche rigolade en perspective. En attendant, couvez-vous bien, le vent souffle.

A++ les amis.