Finalement, ça me fait plaisir de reprendre du temps pour écrire sur ce blog. C'est pas encore de la grande fréquence comme ceux ou celles qui arrivent à écrire et à être super drôles tous les jours. Ces gens là, ils m'épatent. Ils ont vraiment la classe. Parce qu'être blogueur, ça ne s'improvise pas. Ce n'est pas trois mots décousus jetés en cinq minutes entre la poire et le fromage. Enfin, si, ça peut être ça, mais là on tombe directement dans la catégorie du skyblog et, tu m'excuseras petit lecteur, mais on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

Donc, quand tu veux taper dans le post de qualité, ça prend du temps. Dans l'état actuel des choses, le temps filant à toute allure, la production en masse de posts super intéressants est temporairement remise à plus tard. Si tu es en proie à une immense frustration face à ce phénomène, tu peux toujours aller voir Perséphone. Elle, elle m'énerve. Elle est drôle. Et tiens toi bien ami lecteur, non seulement elle écrit quasiment chaque jour (des trucs trop drôles) mais en plus elle a l'outrecuidance d'en lancer un deuxième. Genre tellement c'est trop facile de faire un post par jour, je vais m'ouvrir un deuxième blog et faire marrer deux fois plus les simples mortels. Y a des gens comme ça. Il faut faire avec.

Bref, tout ça pour dire que moi aujourd'hui, je vais vous parler dessin. Ça fait un bail que je n'ai pas exhibé mes chef-d'œuvres réalisés en cours. Le dernier projet en date, s'appuyait sur un texte de Hermann Hesse qui s'appelle "la terre natale". En résumé, l'auteur résume la terre natale non pas à l'endroit géographique où l'on a grandit, mais aux souvenirs que l'on garde de notre enfance. Le but du jeu était une appropriation du texte. Chose dite chose faite. Louline la croûte a fouillé dans son enfance et en a sorti LE souvenir, le plus marquant. J'ai nommé l'oeuf Kinder. Celui du mercredi après-midi. Chez Pépé et Mimi.
Tout de suite les idées de dessins sont apparues mais sous quelle forme les présenter? Pâques approchant à grand pas, avec dans son giron les œufs de Kinder géants, il a été soudain clair que ça pourrait vachement le faire de présenter mes dessins sous formes de notice d'oeuf Kinder puisque que chaque fois que j'ai l'occasion de manger un de ces trucs, j'ai de nouveau six ans et on est mercredi. Tu salueras au passage la performance, petit lecteur, car pour la réalisation de ce projet, une consommation de 800 grammes d'œufs Kinder, sur une semaine, a été nécessaire. Même pas peur, même pas mal. On a le sens du sacrifice, où on ne l'a pas. En gros, ça donne ça :

Winny, c'est mon pote jouet. Enroulé dans la notice, il tient un extrait du texte de Herman Hesse qui résume assez bien l'idée générale Le petit trésor affectif qui nous vient des années de notre plus tendre jeunesse nous touche au plus profond..

D'ici, je sens monter la vague de protestations du fait qu'on promet un dessin et qu'on reçoit juste une photo toute pourrave qui prouve juste que l'auteure du blog s'empiffre de chocolat bicolore, qu'elle nargue tout le monde, de surcroit, et qu'après, il ne faudra surtout pas s'étonner si tout le monde part lire les histoires de montage de Ioudgine.

Donc comme vous le voyez un peu sur la photo, la "notice" est une procédure sous forme de pellicule photo, de comment manger une oeuf Kinder en suivant le rite. Pour, toi petit lecteur impatient, j'ai fait la version pellicule cinéma. Verticale donc. En exclusivité, donc, l'oeuf Kinder, how to.

Pour finir, je vous laisse avec, surprise, Katel, et "chez Escher", extrait de Decorum. Je vous dirais bien qu'après celle là je vous laisse tranquille avec Katel, mais en fait, non. Demain soir, je vais, ô merveille, la voir en concert. Donc au programme : joie, bonheur, et hystérie pour les prochaines vingt-quatre heures. Et photos à venir, bien évidemment.

: chez Escher

A++ les amis